Mais aujourd’hui je n’ai pas d’appétit pour cette campagne nauséeuse. J’ai comme l’impression que l’on cherche à nous faire avaler du gras à grosses lampées (et en continu).
Nous avons vécu des campagnes démagos mais jamais comme celle-ci.
D’un côté l’on nous propose une imposition à 75% pour les plus riches…De l’autre l’on nous promet un traitement réactif de l’immigration…deux propositions qui semblent conquérir les plus candides des électeurs de droite et de gauche. Il ne s’agit pas de déclarations subtiles mais simplement d’une volonté d’occuper plus largement le terrain face à la montée (innatendue?) des "petits" candidats Mélenchon et Le Pen.
Le grand guignol médiatique tourne à plein. La seule question à se poser : pourquoi cela ?
L’on peut penser qu’il s’agit d’une diversion sur le thème bien connu des cours de récrées du style « arrêtez-moi ou je fais un malheur ». Un jeu de surenchères consistant à prouver à l’équipe adverse que l’ostracisme est dans son propre camp. Tout ceci pourrait être risible s’il ne s’agissait pas de notre avenir économique et social.
Flinguer fiscalement les plus riches n’a pas plus de sens que de fermer nos frontières ; tout est question de nuances et de bon sens…Imaginons un instant si un immigrant au nom de Steve Jobs avait choisi la France pour développer son business ; dehors le mec et plutôt deux fois qu’une !
Je suis en attente de vraies propositions. Pas de formules de comptoirs débitées après le 5éme baron de bière sur le coup de deux heures du mât. Le pire dans cette séquence c’est de voir les militants s’accrocher à pas grand chose avec des post sur Facebook ou Twitter du style "mon candidat est le meilleur ".
Désolé les amis mais à ce jeu je reste en retrait et si ça continue je vais aller à la pêche au moules car, à l’image des Russes, j’ai le sentiment qu’on nous vole nos libertés (pour user d’un terme courtois).