WE INSIST
Ce nom résonne, depuis la fin des années 90, dans l'oreille des amateurs de rock alternatif et original, comme celui d'un groupe résolument actif et influent de la scène underground française et européenne. Des centaines de concerts, des dizaines de tournées partout en Europe, 5 albums dont les 2 derniers signés chez le label allemand « EXILE ON MAINSTREAM/ SOUTHERN RECORDS », des scènes partagées avec des artistes aussi différents et prestigieux que THE EX, David Yow , Unsane ou 31 Knots et aujourd'hui, toujours la même envie d'en découdre et de faire découvrir cette musique si singulière. Cette longévité peu ordinaire s'explique certainement par le fait que WE INSIST ! est non seulement un groupe de rock , mais aussi un projet musical. Celui du rejet de l'uniformité et de la recherche constante d'embrasser toutes les formes de rock qui s'offrent à eux : le post-hardcore, le noise, le métal , le rock indé , la pop ou l'expérimental.
Fin 2009, le groupe fait une pause toute relative. Après plus de 10 ans d'activisme forcené, des choix s'imposent à eux et c'est finalement sous la formule du trio que le groupe choisit de poursuivre sa route. Cette période coincide avec la gestation du projet de ciné-concert sur film de Walter Ruthman « die sinfonie der grosstadt ». La musique qui en résulte est le matériau de base du futur album annoncé pour l'automne 2012. En ce début de décennie, WE insist ! , après des années d'exil scénique, semble vouloir recentrer ses activités autour de la France, à l'image de ce documentaire sur Berlin qu'ils joueront à Paris en Janvier 2012 au Café De la Danse.
Un retour sur la scène hexagonale, un disque en préparation, un projet de ciné-concert à présent bien rodé, les mois qui viennent s'annoncent chargés. On parle même d'un documentaire sur leur parcours atypique…
Crédit photo : MURIEL DELEPONT
www.weinsist.com en travaux en travaux pour le moment
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NI
Prenez quatre gros déjantés, enfermez les dans une cave, ou un local de répèt, et nourissez-les uniquement de grunge, de rock progressif des années psychédélires, de noise, de jazz, de musique classique... puis, donnez leur des instruments. Laissez murir quelques années, et préparez vous pour le jour J : casque, grenades, n'oubliez surtout pas de combattre non loin de l'abri anti-atomique. Parce que Ni, sur scène, c'est la guerre.
C'est fort des quelques dates qui ont suivit la sortie de leur EP en 2010 que les chevaliers du Ni entament une grande quête à la recherche de nouveaux Jardinets dans les salles, clubs, bar, ou caves... qui voudraient bien se confronter à eux.
Amateurs de sensations fortes, de gros son et de musique qui rend fou, l'heure est proche...
Anthony Béard : guitare/chant
François Mignot : guitare/chant
Benoit Leconte : basse/chant
Nicolas Bernollin : batterie
Florian Bardet : son
Q
Derrière ce mystérieux patronyme « Q » se cachent trois musiciens exemplaires d'une nouvelle génération du jazz français, activiste et iconoclaste, soucieuse de brouiller joyeusement les pistes et de mettre à mal les a priori esthétiques. Dans la formule aussi simple que redoutable d'efficacité du « power trio » (guitare, basse, batterie), les trois électrons libres donnent à entendre une musique radicalement électrique, construite autour de narrations complexes et soigneusement élaborées ; où s'entrelacent dans un érotisme trouble, les forces telluriques d'une machine rythmique implacable et la plénitude apaisée des vastes espaces sonores immobiles.
De Fanny Lasfargues (puissante et inventive bassiste du groupe Rétroviseur, qui a croisé le fer avec Noel Akchoté, Sophie Agnel, Jérôme Noetinger) à Julien Desprez (guitariste aux multiples facettes membre de Linnake, Irène, Radiation10, pilier créateur du collectif COAX) en passant par Sylvain Darrifourcq (bouillonnant batteur du Emile Parisien 4tet et partenaire récent de Michel Portal, Akosh S, Jean-Luc Cappozzo, Andrea Parkins...), Q est une bien belle histoire...
Julien Desprez : guitare Sylvain Darrifourcq : batterie Fanny Lasfargues : basse