A la manière de l’excellent photographe Vik Muniz et ses portraits en sucre, l’artiste contemporain japonais Motoi Yamamoto crée des fresques labyrinthique entièrement réalisées avec du sel, un matériau qui serait à l’origine de la création du monde dans la mythologie japonaise. Des continents se forment sur le sol, des tissus se relient, de l’écume à dentelles se forment et dessine des univers baroques d’une incroyable complexité visuelle. Exposées à l’intérieur et à même le sol, ses installations éphémères traduisent avec densité et minutie l’absence de frontières entre l’acte artistique et la création naturelle.
La relation avec les océans dans la culture japonaise a toujours été un moteur de recherches et d’expérimentations. Yamamoto n’échappe pas à cette inspiration et s’inscrit dans une génération d’artistes contemporains fascinés par le mélange d’une tradition ancestrale (voire mythologique) et d’une expression picturale nouvelle à mi-chemin entre les peintures Pollockiennes et les mandalas bouddhistes.
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