genre: science fiction
année: 1982
durée: 1h40
l'histoire: Un motard ayant remporté de nombreuses compétitions est pris dans une faille temporelle alors qu'il traverse le désert du Mexique et se retrouve un siècle plus tôt.
la critique d'Alice In Oliver:
Pour les fans du cinéma bis, Timerider: Le Cavalier des Temps Perdus, réalisé par William Dear en 1982, fait figure de film culte.
Pourtant, force est de constater que Timerider reste un film méconnu dans lequel on retrouve quelques visages connus, notamment Fred Ward, Peter Coyote et Belinda Bauer. En vérité, Timerider a acquis sa petite réputation en remportant le prix du meilleur scénario au Fanta Festival en 1983.
Pourtant, le scénario est de facture classique. Swan (Fred Ward), un motard ayant remporté de nombreuses courses dans sa spécialité, se retrouve propulsé dans le passé, et plus précisément en 1877.
Voilà donc notre héros en plein western et confronté à des cowboys apeurés par ce cavalier des temps modernes.
Le cheval a donc été remplacé par une moto. D'ailleurs, la caméra de William Dear ne cesse de jouer sur ce décalage temporel.
Inutile de dire que l'arrivée de Swan a le mérite d'attirer la curiosité. Pourtant, une fois sur place, Swan fait la rencontre d'une belle jeune femme (Belinda Bauer).
Malheureusement, le motard se fait également quelques ennemis. Pire encore, on lui vole son engin mécanique.
A partir de là, Timerider mélange science fiction et western. Certes, dit comme cela, le film a l'air vraiment passionnant.
Malheureusement, Timerider est également un film fauché. Visiblement, William Dear a les yeux plus gros que le ventre et se montre totalement incapable d'exploiter son sujet. Très vite, Timerider se transforme en western et délaisse presque totalement le côté science fiction.
Faute de pouvoir répondre aux exigences d'un tel scénario, William Dear se concentre alors sur les personnages en présence.
Timerider est donc un film particulièrement bavard et ennuyeux. En résumé, ne vous attendez pas à voir de grosses scènes d'action.
Il faudra se contenter d'un héros en tenue rouge qui roule sur sa moto à travers un immense désert. Voilà pour les hostilités de ce navet dans les règles.
Difficile de comprendre son statut de film culte...
Note: 04.5/20
Note naveteuse: 14/20