L’ombre du matin
Disperse les poussières
Du temps.
Qu’importe
Les mots perdus
Les roses oubliées.
L’éternité à ses rêves
Tutoie le ciel et s’ouvre aux promesses
D’une aube rougeoyante.
L’innocence s’enivre d'espace
Un souffle sur mes lèvres
M'invite à des je t'aime.
Le soleil
S’accroche aux branches
Un chemin
Ce bruit de pas au loin
Il n’y a plus de silence
La solitude sourit
À ta lumière.