Georges Duby (Le
dimanche de Bouvine) présente la bataille du Moyen-âge comme un jeu
d’échecs. Pour gagner, il faut renverser le roi adverse. Pourquoi n’en
serait-il pas de même des élections présidentielles ?
Selon Erving Goffman (Interaction
ritual), d’ailleurs, la société ne juge pas uniquement l’homme sur les fins
qu’il se donne ou sur les moyens qu’il emploie, mais, peut-être surtout, sur sa
maîtrise de soi dans la difficulté.
Par conséquent, le rôle de chaque candidat peut être de
placer son adversaire dans une situation qui teste cette
maîtrise. En cas d’ex aequo,
l’électeur les départage aux points ?