La semaine politique sous tous les angles
Le programme de François Hollande qui a été gaussé sur le côté financier par la majorité, a été reconnu bien chiffré par l’Institut Montaigne, think tank libéral, et qui ne peut donc être accusé de partialité.
Comme quoi, avant de critiquer à tout va, uniquement pour démolir, il serait bien que les langues tournent « sept fois » dans certaines bouches.
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Nicolas Sarkozy a exclu lundi de soumettre à un référendum, s'il était réélu, le nouveau traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance en Europe.
C’est tout de même un comble, qu’un sujet qui touche 65 millions de citoyens ne puisse pas bénéficier d’un référendum, alors que des sujets qui ne visent que des problèmes de société parallèle, sont eux mis en ballotages aux votes populaires.
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Si le PS et la gauche attaquent Nicolas Sarkozy sur ses attaches avec des patrons du CAC 40, celui-ci a riposté en attaquant, sans la nommer la compagne de François Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler :
Est-ce moi qui travaille dans le groupe de M. Bolloré ?
Si la journaliste travaille sur Direct 8, elle fait son métier en animant une émission culturelle, ce n’est pas elle qui est partie sur un yacht du même monsieur après les élections de 2007.
De la part d’un président-candidat, ce style de tacle n’est pas d’une élégance qui honore la campagne.
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Nicolas Sarkozy a été surpris de son accueil à Bayonne.
Bousculé, huées et sifflets, ont balayé son emploi du temps …
Le président-candidat, son équipe et l’UMP ont accusé le Parti Socialiste et François Hollande d’avoir téléguidé cette manifestation par des déclarations.
Laisser entendre que c’est le candidat socialiste, ou son entourage, qui indirectement ont manœuvré en coulisse, c’est comme dire que c’est Marine Le Pen qui aurait demandé le chahut sur Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar dans une rue de Paris à la sortie d’un restaurant.
L’outrance ne sert à rien, seulement à desservir l’image du représentant de la majorité sortante.
Elle ne sert à rien non plus en pointant le doigt vers la candidate du Front National, sinon à une polémique inutile.
Le candidat-président a cette occasion a prononcé qu’il y aurait « épuration » pour les chancelleries et autres postes de hauts fonctionnaires si le socialiste était élu.
Il y a des mots à éviter, certains amalgames ramènent à des périodes moins reluisantes qu’une campagne pour un siège de 5 ans à l’Elysée !
Le candidat socialiste lors de son meeting a condamné toute violence verbale ou physique.
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Rama Yade revient sur la pointe des pieds vers Nicolas Sarkozy.
Elle se félicite des déclarations du président-candidat.
Après un Jean-Louis Borloo qui ne s’est pas lancé dans la présidentielle, ça doit la démanger de retourner dans l’arène d’une campagne, quand on se souvient que c’est dans celle de 2007 qu’elle a été connue des électeurs.
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Le souci des « parrainages » risquent, ce n’est pas à souhaiter, d’empêcher Marine Le Pen de se présenter, si c’était le cas, ce serait zapper 18% des électeurs.
Le même problème fait face à Dominique de Villepin, et ce serait dommage de se priver d’un véritable orateur lettré.
Il y a aussi Nicolas Dupont-Aignan qui malgré vents et marées reste fidèle à ses idéaux.
Alors, pour éviter un naufrage de la démocratie, il est à souhaiter que parmi les 46 000 personnes qui peuvent signer avant le 15 mars le papier tant convoité, les paraphes vont se réveiller pour la république.
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NDLR … Boutade …
Ce qu’il y a de bien en politique, c’est que du jour au lendemain tu peux retourner ta veste, on te critiquera 48 heures, puis, au bout de 72, on trouvera ça tout à fait normal …
Le problème c’est qu’à force d’avoir de la techno, le citoyen peut avoir envie d’un slow …
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Sondages présidentielle le point hebdomadaire
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A la semaine prochaine …