Malegouverne Je l’avoue, renouer aujourd’hui avec le blog en choississant le terme Malegouverne peut prêter à confusion et contient une bonne
part de provocation de ma part.
En ces périodes troublées de crise mondiale qui a bon dos pour faire oublier un bilan si desastreux que personne n'ose l'évoquer dans ce camp là, la campagne electorale au ras
du caniveau est distillée par ceux qui veulent chasser une fois de plus sur le terrain giboyeux des extrêmes. Les déclarations publiques de ces matamores n'aboutissent à rien de
concret, si ce n'est à tenter une fois encore d'aller draguer et pêcher des voix dans toutes les eaux troubles pour essayer d'éviter une débacle totale. Accablés par ces tentatives de petits compromis et d'arrangements corporatistes loin des caméras; nombreux sont ceux parmi vous qui vont penser
que j’ai omis un accent sur le dernier « e » et que le mot du jour correspond parfaitement à notre situation depuis 5 années : mal gouvernés.D’autres, plus facétieux, voire sexistes et misogynes peut-être se diront c’est exact : le mâle gouverne, quoi de plus
normal ?
Fi de toutes ces supputations. Dans les anciens couvents, Malegouverne désigne une avant-cour où l’observance des règles n’était pas
obligatoire. Une salle de repos, un espace de liberté en quelque sorte.Et finalement, l’observance des règles et des lois fixées non obligatoires,les libertés prises par nos gouvernants actuels, les discours lénifiants de cour de
récré, n’est ce pas ce à quoi nous assistons quotidiennement dans les coursives et avant-cours du pouvoir et de l’Elysée ?CQFD : Malgouverne : un mot qui colle vraiment à notre actualité.