Ce chiffre d'est d'ailleurs absolument pas cohérent avec celui de 4 500, divulgué une semaine plus tôt par le magazine Auto + Qui croire ?
Il faudrait en vérité s'introduire dans les ordinateurs de l'entreprise pour connaître le nombre réel d'abonnés et, tout aussi significatif, les recettes du système.
Rappelons qu'au-delà de 60 millions d'euros de pertes, ce sera à la ville de couvrir les frais. Sachant qu'après trois mois de fonctionnement, l'objectif commercial n'est atteint qu'à 1 %, il y a de quoi se faire du souci pour le contribuable parisien.
Curieusement, aucune enquête sérieuse n'a été entreprise par la presse ayant pignon sur rue à propos de cet échec évident. Il suffit pourtant de se promener dans Paris pour constater que le millier d'emplois promis par Bolloré est un leurre à grande échelle.
Il faut dire que Bolloré pèse de plus en plus dans les médias et que des analystes avisés ont, dès 2010, montré qu'il investissait dans ce secteur pour disposer de leviers d'opinion en faveur de ses autres activités, notamment dans le véhicule électrique : voir LA.
La Ville et Bolloré envisagent déjà de baisser les tarifs pour être plus engageants. Il faudrait peut-être rendre l'usage de la bobocar obligatoire ?
A suivre ...