Du pont du paquebot Normandie au MoMA (Museum of modern art) de New York au centre Pompidou à Paris, elle est devenue une référence emblématique du design. Le succès n’a pas empêché la société d’être placée en liquidation judiciaire en 2004. Entrée dans l’entreprise dans les années 70, Chantal Andriot, alors directrice financière, a proposé un plan de reprise et a relancé la société avec une vingtaine de salariés.
Aujourd’hui, Tolix compte 53 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 9 millions d’euros, dont 55 % à l’export.
La PDG de Tolix a fait le choix de préserver le savoir-faire de l’entreprise en matière de mobilier industriel tout en misant sur l’innovation et la fabrication 100 % française, à Autun, berceau historique de la marque. En 2006, Tolix, dont la direction artistique a été confiée aux designers Jean-François Dingjian et Eloi Chafaï, alias Normal Studio, a reçu le label « Entreprise du patrimoine vivant » décerné par le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.
Fin 2012, Tolix Steel Design se développera sur un troisième site, toujours à Autun, permettant de maintenir les coûts et d’optimiser au maximum la production, afin de répondre à une demande en expansion.
•Photos : Morgane Le Gall
Source Est Républicain
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