FH2012DIJONMONTAGE1 par ericcitoyen
Samedi 3 mars 2012 , j'étais à Dijon pour assister au meeting de François HOLLANDE à l'occasion des 30 ans de la première loi de décentralisation. Grâce aux camarades de l'équipe de campagne, merci particulier à mon ami Romain Pigenel, j'ai été accrédité presse , ce qui m'a permis de pouvoir circuler librement et de faire les photos que vous voyez dans mon petit film.
Sur place , il y avait Cléo SCHWEITZER, Victorine VALENTIN, Denis WIESSER le mandataire de François Hollande dans le Haut-Rhin, ainsi qu'une grosse équipe de militants PS d'Alsace ! (les bus étant complets , je suis allé à Dijon en train). Mon camarade et ami Romain Blachier était venu de Lyon avec le député de Lyon, Jean-Louis Touraine et son assistante Alexandra Tzatchev.
Pour avoir pratiqué depuis des années les meetings à toutes les occasions , je peux vous dire que celui de Dijon était exemplaire en qualité d'organisation. Le Zenith de Dijon étant un beau bâtiment , tout était prêt pour accueillir un grand meeting.
Sous le soleil de Dijon, des milliers de Militant(e)s PS et de sympathisant(e)s de gauche se pressaient devant les grilles du Zenith. Environ 10000 personnes étaient là pour 7500 places maxi dans le Zenith, beaucoup sont restés dehors mais ont pu regarder le meeting sur l'écran géant à l'extérieur.
A l'intérieur de la salle , l'ambiance était chaleureuse, tout le monde avait le sourire , beaucoup de familles étaient là, mais aussi des jeunes, des moins jeunes et des anciens ... visiblement dans cette salle, il se passait quelque chose de fort entre les gens.
Je vous invite à lire le billet de mon ami Romain pour suivre le déroulé du meeting, dont voici un court extrait :
L'événement est conduit par Aurélie Filippetti, un peu meilleure qu'à Lyon et copilotée par Laurent Grandguillaume. Se succédent les petites séquences vidéos et les interventions préalables.
Une excellente Maylise Lebranchu, un intéressant Jean-Pierre Bel, un plus approximatif Rebsamen se succédent à la tribune.
La suite en cliquant ici.
Pour en revenir à l'excellent discours de François Hollande en voici quelques extraits :
Le conseil de François Mitterrand: Je n’oublierai jamais le conseil qu’avait donné François Mitterrand à la fin de son second septennat, c’était au Congrès des maires de France en novembre 1994. Il leur avait dit cette chose simple que j’ai gardée en mémoire : « pour être président de la République, il faut aimer la France ». Et il ajoutait : « pour être aimé, mieux vaut être aimable ». La leçon vaut bien au-delà d’ici, et elle doit être entendue partout. C’est parce que j’aime la France que je me suis porté candidat à la présidence de la République. Parce que je refuse de la voire affaibli, abaissée, amoindrie, abîmée.
Une campagne présidentielle n’est pas un pugilat. C’est un moment de vérité. Deux conceptions de la société, deux philosophies politiques, deux visions de l’avenir, deux manières de présider la France se font face. C’est une confrontation. Elle peut être belle, si elle n’est pas dégradée. C’est un combat qui n’est pas un pugilat, qui ne doit pas être une façon de dénigrer l’autre, mais une façon de nous rehausser nous-mêmes. (…) Je n’ai pas été insensible à tous les « compliments » qui m’ont été faits par le camp d’en face ou à certaines promotions verbales qui parfois peuvent être des provocations. Mais je veille chaque jour à ne pas me laisser entraîner par la polémique, par la surenchère, par l’inflation du verbe. Les mots, qui ont toujours un sens, doivent être maîtrisés ! Les expressions qui parfois peuvent échapper à la pensée de leur auteur – c’est possible ! – doivent être retenues. Et les propositions doivent être faites pour convaincre et pas simplement pour vaincre l’adversaire du moment. Quant aux personnes, n’oublions pas, quels que soient nos sentiments, que l’un des candidats sera le prochain président. Bref, soyons à la hauteur de ce qu’attendent les Français, de ce qu’ils vivent, des enjeux du pays, de l’Europe qui nous attend, du monde qui nous regarde.
Ma conception de la présidence : Aimer la France, c’est la servir. Aussi, je suis venu ici, devant vous, élus de la République, pour vous livrer ma conception de la présidence. Vous dire comment diriger un grand pays comme la France, avec ses cultures politiques contradictoires, ses conflits d’intérêts, ses urgences brûlantes, ses attentes multiples. Un grand pays partagé entre la reconnaissance des diversités et le besoin d’unité nationale. Un pays dont le peuple aspire à être autant dirigé qu’écouté. Un pays qui attend beaucoup de l’Etat, parfois trop, mais s’en méfie tout autant. Un pays qui s’interroge sur son destin, sur son avenir, sur sa place en Europe dans le monde.
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« Si je suis élu président de la République, il y aura donc un gouvernement ».
Le nouveau président décidera – mais pas de tout. Il décidera de l’essentiel, du cap à tenir, de la route à suivre. L’omniprésence est néfaste, ou plutôt elle est illusoire. « C’est être nulle part que d’être partout », disait Montaigne. (…) Le gouvernement jouera tout son rôle – et j’entends retrouver la lettre de notre constitution : le Premier ministre ne doit pas être un collaborateur, mais l’animateur d’une équipe. Le gouvernement déterminera et conduira la politique de la Nation. Les ministres ne seront pas des souffre-douleur, des faire-valoir, des prête-noms. Ils seront les chefs de leur administration. Bref, je suis venu vous annoncer une grande nouvelle ici à Dijon : si je suis élu président de la République, il y aura donc un gouvernement !
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De nouveaux droits seront reconnus au Parlement pour contrôler le gouvernement, enquêter sur les dysfonctionnements de l’administration, engager de grands débats. Et il y en a ! Sur l’énergie, sur le nucléaire, sur les lois de bioéthique : voilà de belles délibérations pour un Parlement doté de pouvoirs. Lever la contradiction et arbitrer entre les intérêts. L’opposition sera pleinement associée à ces initiatives.
Cumul des mandats : Je ferai voter dès les débuts du prochain quinquennat, la fin du cumul d’un mandat parlementaire avec une fonction d’exécutif local.
Proportionnelle. Le Parlement en lui même doit mieux représenter le pays. Nous introduirons donc une part de proportionnelle dans le mode de scrutin législatif.
Le conseil supérieur de la magistrature sera réformé. Les magistrats du Parquet seront nommés dans les mêmes conditions que ceux du Siège. Et la justice appartiendra pleinement au peuple Français, au nom duquel d’ailleurs, elle rend ses décisions.
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La République, elle est laïque. Je dis mon attachement à cette belle valeur, à ce grand principe qui n’est pas la religion de ceux qui n’ont pas de religion. C’est le fondement du vivre ensemble. La laïcité protège la liberté individuelle la plus intime, la plus précieuse : la liberté de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle protège l’égalité des femmes et des hommes entre eux. Elle protège contre les influences, contre les violences. Et c’est pourquoi j’ai proposé d’inscrire dans notre constitution les principes de la loi de 1905 : pour que le respect de ces principes puisse se traduire autant qu’il sera possible dans notre droit.!
Retrouvez l'intégralité sur le site de François Hollande
En sortant de ce meeting, j'ai pensé que nous avions en François Hollande un homme qui a l'étoffe d'un président de la République Française.
En posant l'acte fondateur de la France des territoires, François Hollande assure un avenir à la France qui passera par un rétablissement et un renforcement de la démocratie ...
Le changement , c'est maintenant
Grand rassemblement de Dijon: "Territoires et... par francoishollande
Bésitos à toutes et tous.
Eric Bloggeur Citoyen
PS : "CAP A GAUCHE" C'est ta seule chance !
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