Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1985
durée: 1h35
l'histoire: Dans une petite ville du Maine, des meurtres sanglants ont lieu à chaque pleine lune. Le jeune Maty soupçonne un loup-garou d'en être la cause.
La critique d'Alice In Oliver:
En vérité, Peur Bleue, à ne pas confondre avec le film éponyme de Renny Harlin, réalisé par Daniel Attias en 1985, est l'adaptation d'un roman de Stephen King.
Avec un tel long métrage, Daniel Attias est attendu au tournant d'autant plus que le cinéaste s'est formé auprès de Steven Spielberg sur le tournage d'E.T. L'Extra-Terrestre. En même temps, dans le genre loup-garou, la concurrence est rude.
Désormais, le cinéma horrifique tient quelques références dignes de nom. Au hasard, nous citerons La Nuit du Loup-Garou, une vieille production de la Hammer, Le Loup-Garou de Londres ou encore Hurlements, pour ne citer que ceux-là.
Hélas, Peur Bleue souffre de la comparaison avec ses modèles. Si le premier quart d'heure est plutôt convaincant, le reste du film est de facture classique et sans réelle surprise.
Dommage, car encore une fois, Peur Bleue commence plutôt bien et de façon tragique, via la mort atroce d'un petit garçon dans une ville du Maine.
Les habitants de la communauté ont bien l'intention de retrouver l'assassin et de lui faire payer. Le shérif local reste impuissant.
Les hommes partent en chasse dans la forêt et se retrouvent confrontés à une terrible créature.
Parallèlement, un jeune garçon paralytique, Maty, mène sa petite enquête. Peur Bleue devient alors un film familial, le long métrage se concentrant alors sur les relations entre le jeune homme et son oncle (Gary Busey).
A partir de là, le film multiplie les longueurs et les bons sentiments. C'est vraiment la partie la plus ennuyeuse du film, d'autant plus qu'elle s'étale facilement une demie heure de bobine.
Le loup-garou de service est donc le grand oublié de cette péloche horrifique. Les hostilités ne reprendront que dans les dernières 20 minutes du film.
Un prêtre est soupçonné d'être le meurtrier sanguinaire et atteint par une terrible malédiction. Sur ce dernier point, aucune explication n'est donnée.
Ensuite, la fin est totalement expédiée. Certes, le visage du loup-garou ne sera dévoilé que dans les dernières minutes du film.
Toutefois, le design du monstre n'est pas très convaincant. Les acteurs non plus. Seul Gary Busey sort son épingle du jeu et parvient à donner un peu d'intérêt à ce film mineur.
Note: 08/20