Aujourd’hui, en cette fin de week-end, nous vous proposons la critique du film John Carter (film basé sur le roman « Une princesse de Mars » d’Edgar Rice BURROUGHS) que nous avons eu la chance de voir en avant-première dans les studios d’Universal ce Jeudi 1 Mars. On connaissait Disney pour ses contes et ses aventures moralisatrices le tout dans un monde fantastique et féerique. On commence aujourd’hui à connaître Disney pour des films de toutes beautés, mêlant 3D et prise de vues réelles avec un véritable spectacle fantastique digne des grosses productions d’Hollywood. Et John Carter est de ces films qui marque, qui impose et qui nous scotche à notre siège tant la réalisation et les effets spéciaux sont impressionnants. Mais trêve de bavardage, entrons dans le vif du sujet.
Le scénario nous présente ainsi John Carter (joué par Taylor Kitsch), ancien capitaine lors de la guerre civile qui fait rage aux Etats-Unis en cette fin de XIXième siècle. Celui-ci se retrouve alors, après une rencontre des plus inconfortables, mystérieusement envoyé sur une planète nommée Barsoom (qui est en réalité la planète Mars), où il va être entrainé malgré lui dans un terrible conflit entre deux personnes qui sont Tars Tarkas (joué par Willem Dafoe) et la fascinante princesse Dejah Thoris (Lynn Collins). John Carter va alors redécouvrir son humanité en prenant conscience que la survie de cette planète et de ses habitants est entre ses mains, car sans lui, cette planète cours à sa perte et à la dévastation.
John Carter contre deux créatures martiennes !
Le film mêle ainsi plusieurs intrigues dans une, et c’est ce qui fait une des forces de cette production. Ainsi John Carter va être mêlé à un conflit politique opposant deux peuples en guerre depuis toujours : Les Héliumites, qui habitent à la cité d’Hélium. Un peuple d’humanoïdes qui sont présenté comme les gentils de l’histoire. C’est un peuple intelligent, préoccupé par l’environnement et ils hissent fièrement leur drapeau bleu qui symbolise leur nation, et leurs océans, disparus depuis bien longtemps. Et les Zodangiens. Ceux-ci sont les méchants et sont de véritables prédateurs, des êtres belliqueux et manipulateurs. Leur drapeau est rouge vif et symbolise bien évidemment leur nature agressive et destructrice. Au moins de ce côté-là, vous ne risquez pas de confondre les bons, et les mauvais. On ne peut faire plus simple. L’intrigue principale est donc concentrée sur ces deux peuples qui se font la guerre et dont le destin va être basculé à l’annonce d’une nouvelle qui est censée enfin apaiser les tensions entre les deux cités.
On découvre ainsi le rôle des Tharks, cette sorte d’Avatar vert possédant des défenses et 4 bras. Ils sont neutres dans ce conflit mais John Carter va les rallier à sa cause et ils vont ainsi eux aussi, prendre part à la bataille qui opposera la cité d’Hélium à Zodanga ! Car comme tout film qui se respecte, il y a une histoire d’amour. Et bien évidemment, notre ami John Carter ne va pas rester insensible au charme de la princesse d’Hélium, Dejah Thoris. Et il va bien évidemment vouloir la sauver et mettre un terme à cette guerre sur Mars. De plus, une fois n’est pas coutume, nous allons découvrir et comprendre pourquoi John Carter est sur Barsoom et pourquoi la guerre fait-elle rage, en découvrant le peuple des Therns. Les Therns sont des êtres supérieurs, des sortes de Dieu qui œuvrent pour le soit disant compte de la déesse barsoomienne Issus. Mais qui en réalité n’en ait rien. Ils œuvrent uniquement pour leur propre intérêt et dirige Barsoom pour servir leur propres désirs.
Et c’est ainsi que notre bel homme, notre beau petit soldat va régler tout ça en 2h20 de film. (Bon d’accord, c’est une critique facile mais comme tout film Disney, le côté niais revient vite). Le scénario est assez réussi cependant, le manque de profondeur et de personnalité des personnages ne permet pas de placer John Carter au rang de Star Wars. Ce qui était tout à fait possible et envisageable tant la réalisation est parfaite. Et c’est ici que la critique s’annoncera plutôt élogieuse.
La princesse d'Hélium, Dejah Thoris (Lynn Collins)
En effet, on a tous connu Star Wars et on a tous été subjugué par sa qualité et ses effets spéciaux. Et bien John Carter est du même acabit ! Vaisseaux surdimensionnées modélisés au détail près, créatures, décors vastes aux proportions énormes, tout est surréalistes et totalement crédible. L’incrustation est parfaite et on a du mal à discerner à certains moments, le vrai du faux. Les Tharks sont aussi crédibles que les fameux Na’vis d’Avatar. Les décors sont loin sans rappeler ceux de Star Wars et de ces énormes bâtisses aux proportions monumentales. Si on met entre parenthèses le défaut de profondeur scénaristique du film, on peut comparer John Carter à Star Wars. Et c’est bien évidemment dans les scènes d’actions que le spectacle prend vie. On ne vous en dira pas plus mais il y a deux scènes dans ce film, dont une scène de combat qui vaut le détour niveau réalisation et effets spéciaux. Du grand spectacle. Le tout, en 3D stéréoscopique, s’il vous plaît ! La profondeur de champ est bien présente et sur un écran géant de cinéma, certaines scènes sont à vous donner le vertige !
John Carter et Tars Tarkas vont avoir des ennuis !
Le jeu d’acteur est quant à lui plutôt réussi, hormis, à titre personnel, celui de Sab THAN (joué par Dominic West) que je trouve trop caricaturé et sans réel impact. On a vu des méchants plus impressionnants et imposants que lui.
L’ambiance et l’environnement de Barsoom est lui très réussi et on s’émerveille devant une telle planète. Si Mars est vraiment ainsi, je ne dirais pas non pour une petite excursion touristique. John Carter se montre donc plus comme un film visuel et technique pour toute la famille, qu’un réel film cinématographique de référence.
En conclusion, John Carter est surement un des box-offices de début d’année 2012 avec une recette qui marche. Des effets spéciaux, une intrigue fantastique et hors du commun, un casting qui sait se montrer digne du film, une bonne réalisation et une ambiance assez orientale qui nous transporte du début à la fin. Le film se laisse agréablement regarder et on ne se lasse pas durant les 2h20 qu’il dure. Le film propose un tas de rebondissements et une chute finale très réussie que nous ne vous révèlerons pas, vous invitant ainsi à vous rendre dans votre cinéma le 7 Mars pour la sortie officielle de John Carter en 3D Imax dans toutes les salles équipées !
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