Pour se faire élire, l’animal politique est toujours prêt à tout. Prêt aux manipulations, aux mensonges, aux volte-face. Prêt au coup politique.
Ainsi en est-il du candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, capable de dire tout et son contraire : clamer qu’il faut punir fiscalement les très riches par un taux confiscatoire de 75% après avoir expliqué quelques jours auparavant l’inefficacité économique d’une progressivité de l’impôt avec des taux dépassant les 40% pour les tranches supérieures, prétendre entrer en croisade contre les grands patrons et les riches du monde de la finance en terres françaises avant de se précipiter à la City de Londres pour déclarer « I’m not dangerous », affirmer devant les caméras, au bon peuple spectateur de TF1, que l’on va faire payer les riches, puis se dépêcher d’aller rassurer en coulisse ses petits copains richissimes du show-biz et du sport.
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