Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2003
durée: 1h40
l'histoire: Au Moyen-Âge, en Roumanie, Nikos, un guerrier cruel est massacré par des hommes excédés par ses atrocités. De nos jours, à New York, une exposition sur les horreurs de l'histoire roumaine est organisée. Le soir du vernissage, le sang d'un cambrioleur se répand sur le casque de Nikos et ramène le barbare à la vie.
La critique d'Alice In Oliver:
Encore un titre trash qui nous vient d'Allemagne ! J'ai nommé Nikos The Impaler, réalisé par Andreas Schnaas en 2003.
L'air de rien, il existe tout un pan horrfique, gore et trash en Allemage, largement influencé par Nekromantik, qui a lancé le genre.
Ce sont souvent des films amateurs et rarissimes que l'on peut toutefois trouver en téléchargement sur le net ou sur le site Uncut Movies, des éditeurs spécialisés dans les films gores et outranciers.
Mais attention, contrairement à certains films trashes allemands, Nikos The Impaler ne mélange pas horreur et pornographie.
Certes, Andreas Schnaas n'est pas avare lorsqu'il s'agit de nous montrer quelques nichons, mais cela se résume uniquement à une belle jeune femme assassinée sous sa douche par un ancien barbare roumain, donc le même Nikos.
Le scénario est évidemment idiot et juste prétexte à justifier une boucherie dans les règles. Attention, SPOILERS !
Au Moyen-Âge, en Roumanie, Nikos, un guerrier est exécuté par plusieurs hommes. Son casque est alors conservé dans un musée.
Une nuit, un voleur est aperçu par le gardien. Ce dernier lui tire dessus. Le cambrioleur est gravement blessé.
Son sang se répand alors sur le casque du guerrier sanguinaire. Nikos est de retour du royaume des morts et a bien l'intention de commettre un nouveau carnage. Le barbare roumain est en pleine forme et retrouve très vite ses réflexes d'antan. A partir de là, le film d'Andreas Shnaas accumule les séquences gores et volontairement débiles. Le monstre roumain décapite tout le monde sur son passage, arrache des bras, joue au foot avec ses trophées et tranche ses victimes avec son épée.
Visiblement, le barbare sanguinaire a bien l'intention de prouver que sa réputation n'est pas usurpée. Mieux encore, le film se montre souvent insolent et irrévérencieux. Par exemple, Nikos n'hésitera pas un massacrer un couple de vieux croûlants. Certes, malgré un budget dérisoire, les trucages et les effets spéciaux restent d'un niveau correct. Ensuite, on nage davantage du côté du gore rigolo plutôt que du film choc et éprouvant. Pas question de comparer Nikos The Empaler à certaines productions trashes allemandes. Toutefois, l'intérêt reste sérieusement limité.
Dans l'ensemble, le film se révèle peu surprenant et manque également d'inventivité. Reste une bonne humeur générale.
Oui, les acteurs (tous des amateurs) sont unanimement mauvais mais semblent beaucoup s'amuser. Ca tombe bien, nous aussi !
Cependant, dans le même genre, on lui préférera Braindead ou encore Bad Taste. En l'état, Nikos The Impaler reste un gros nanar qui devrait ravir les fans de films décomplexés et sans prise de tête.
Note: 05/20 (et c'est sympa !)
Note nanardeuse: 15/20