Magazine

La femme

Publié le 03 mars 2012 par Badiejf
Dans Le Devoir de ce matin, on prépare le 8 mars. Un texte sur le nouveau féminisme québécois (pour ne pas écrire québécoise), du moins celui qui semble vouloir se redonner une place après que des grandes aient creuser un sillage tellement profond et large, qu’on oublie que c’est un sillon. C’est la route, aussi simplement que ça. Le Québec serait (ou aurait été) l’un de ces lieux où le féminisme a marqué le plus de points. Tellement que l’homme ne s’en serait pas encore remis, à moins qu’il ne s’en remette jamais. Martelly disait cette semaine dans une rencontre de la fondation ‘Femmes en démocratie’ : «La femme haïtienne est la base de notre société. Elle demeure le principal pilier pour le développement de notre pays. » Ce n’est sûrement pas aussi simple que ça bien évidemment, mais je continue de croire que les choses pourraient être faite autrement. J’aimerais bien voir si des politiciennes peuvent agir comme des politiciens, des sénatrices comme des sénateurs. Il m’arrive souvent de dire à Asefi que la révolution dans son pays devrait être féminine. Pas nécessairement féministe, mais au moins féminine. Je l’incite, avec les autres femmes que je côtoie au quotidien, à prendre l’espace politique. À sauter. Le supposé ‘machisme’ haïtien a l’ouverture pour voir davantage de femmes investir le monde politicien, j’ai cette petite certitude. « Ne me fais surtout pas la blague facile du ménage à faire dans la vie politique... » Asefi est une haïtienne jusqu’au bout des ongles, impossible de l’attraper, elle maronne, s’enfuit dans la blague. Elle et nos autres collègues n’ont jamais sérieusement répondu à ma suggestion. N’empêche que je suis sérieux.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Badiejf 170 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte