Vous connaissez probablement l’effet papillon ? La théorie selon laquelle le battement d’aile d’un papillon à un bout de la planète peut provoquer un cataclysme à l’autre bout ? Il s’agit là du postulat de départ et le chat, baptisé Mishima par Samuel, va servir de catalyseur.
Le récit oscille en permanence entre la réalité et un monde plus intangible. A chaque page, on retient son souffle tant la frontière qui sépare les deux semble ténue. Le narrateur est sympathique comme tout et nous le suivons avec un réel plaisir dans sa quête.
Avec lui, nous nous posons mille questions : qui est donc Titus, cet étrange voisin qui lui confie une mission ? Pourquoi rencontre t’il l’homme au chapeau à chaque fois qu’il se rend au café ? Reverra t’il Gabriela, la petite fille qui fit battre son jeune coeur d’enfant ?
L’Univers nous envoie des signes que nous ne savons pas toujours décoder. Mais certains pourtant sont si puissants qu’ils forcent les portes de notre inconscient. Ainsi lorsqu’en plein doute nous allumons la radio et tombons pile sur une chanson qui répond à notre interrogation du moment ou encore lorsque nous rencontrons dans la rue une connaissance perdue de vue depuis longtemps et à laquelle justement nous étions entrain de penser. Est-ce le hasard ? Une coïncidence ? Le destin ? Chacun interprétera de la façon qui lui convient.
Ce joli livre un peu initiatique nous fait porter un regard différent sur les gens et les choses, il ouvre en quelque sorte une autre porte. Bonne lecture.
Pratique.
« L'amour en minuscules » de Francesc Miralles paru en 2011 aux éditions Fleuve Noir.