Quand la beauté n’est qu’apparente !
Après l’excellent Miss pas touche, Hubert (au scénario) et le duo Kerascoët (au dessin) changent totalement de registre pour se frotter au conte de fées.
Préalablement publiée dans le magazine Spirou, cette histoire qui se déroule dans un univers médiéval démarre comme un conte classique en compagnie d’une jeune fille qui n’a pas été gâtée par la nature. Morue n’est pas seulement laide, elle sent également mauvais et est donc au centre de toutes les moqueries du village… jusqu’au jour où elle embrasse une grenouille au bord d’un étang, qui se transforme en fée et lui accorde un vœu. En changeant la perception que les autres ont d’elle, la fée transforme Morue en Beauté. Ce changement va totalement modifier son existence et mettre à jour ses faiblesses, dévoilant ainsi le rôle important joué par l’apparence.
Au niveau du graphisme, cette histoire riche en rebondissements est servie par un dessin extrêmement lisible, au style très fin et rehaussé par une mise en couleurs simple, mais efficace.