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L 'étude du "clair de TERRE" peut nous mener loin! ( physique world week 9)

Publié le 02 mars 2012 par 000111aaa

Me trouvant en retard sur tout ce que j’ai à faire, je vais me culpabiliser encore plus en  chargeant mes lecteurs d’une partie de ma charge ……"Oh le filou !" Êtes-vous en train de penser à mon propos ! Hélas , vous avez raison : trop de choses à lire , à comprendre , a recalculer , à commenter voire à critiquer….. Ou alors se taire , car figurez-vous , je n’aime pas trop dire à mes lecteurs qu’ils ont tort ! Cela prendrait tellement de temps à leur expliquer pourquoi !

Ainsi des récents commentaires sur l’utilité de la souffrance comme indice signalétique nécessaire pour révéler l’apparition de la maladie et sa localisation  précise …De là ils sont partis sur l’utilité de la fièvre comme signal clinique à ne pas surtout dissimuler etc. BON D ACCORD ET APRES?   ….ET que dire de théories où la physique laisse surtout la place à l’obstination …..Faut-il tenir ce genre de blog pour y laisser ses lecteurs dans leur erreur ou se disputer avec eux ???DOIS JE DEVENIR UN BENI- OUI -OUI ????????

Donc aujourd’hui je vais me contenter de vous traduire les titres de mon PHYSICS WORLD et vous proposer ma traduction de celui qui m’intéresse !

Les titres les voici : 1 -les graphines pourraient-ils se montrer supérieur au graphene ?( POUR MES LECTEURS INGENIEURS les graphines sont aux graphenes ce que les alcynes sont aux alcènes , ils s’articulent avec des triples liaison carbone , ce qui permet des propriétés structurelles et électroniques de ces monofeuillets   différentes à cause de la distorsion différente des cônes de DIRAC )

2 : la lumière de la terre pourrait aider à repérer la vie sur les autres planètes : celui-là je vous le traduis moi-même (voir ci-dessous)

3 : les plasmons exaltent l’émission de lumière  des » boites  quantiques » (pour mes lecteurs physiciens les boites quantiques sont des portions de semi-conducteur( des inclusions) ou les excitons sont ,dans la matrice de base , confinés dans des structures en 3d)

4 : la pluie draine l’énergie de l’atmosphère  (pour mes lecteurs thermodynamiciens la discussion et surtout les commentaires sur l’effet chauffant de la pluie va les étonner)

 allez rechauffer un peu votre anglais , mes faignassouts !

Je vous avertis que mon côté pédagogue invétéré me fait inclure quelques commentaires !

: La lumière de la terre pourrait aider à repérer la vie sur les autres planètes

Une étude de la lumière de la Terre , qui rebondit sur la Lune, pourrait aider les astronomes dans leur recherche de la vie sur des planètes lointaines. Voilà la proposition que formulent des astronomes au Chili,  Royaume-Uni et Espagne qui ont montré que la faible lumière émise depuis la Terre contient des signaux forts des processus biologiques qui se produisent sur notre planète.

Jusqu'à présent, environ 760 planètes extrasolaires - ou exoplanètes - ont été découvertes en orbite autour d’étoiles autres que le Soleil.  Mais au fond, le but ultime des astronomes qui étudient ces nombreuses exoplanètes est de déterminer si la vie est hébergée chez certaines d'entre elles. Cela impliquera probablement par des études spectroscopiques de la lumière qui est absorbée et / ou émise par l'exoplanète à chercher de grandes quantités d'oxygène moléculaire et de méthane présente dans leur atmosphère   ,et qui pourraient être des signatures de la vie. Les astronomes seront également à la recherche d'un brusque changement de la réflectivité de la planète en fonction de la longueur d'onde - qui se produirait si une exoplanète présentait une végétation similaire à celle sur Terre.

D 'abord savoir réduire l'éblouissement!

Un défi important dans la recherche de ces biosignatures est de savoir comment séparer la lumière relativement faible de l'exoplanète de l'éclat de son étoile compagnon. Une solution prometteuse consiste à prendre avantage du fait que la lumière qui a réfléchi à partir d'une planète devient polarisée, tandis que la lumière d'une étoile reste normalement non polarisée. En principe, une technique appelée spectropolarimétrie pourrait être utilisée pour distinguer entre lumière des  étoiles et  lumière d'une exoplanète.

Récemment , Michael Sterzik de l'Observatoire européen austral (ESO) à Santiago, au Chili, Stefano Bagnulo de l'Observatoire d'Armagh dans le Royaume-Uni et Enric Palle de l'Institut d'astrophysique des Canaries ont utilisé la spectropolarimétrie pour étudier la «  lumière cendrée « ( pour mes lecteurs non astronomes : c’est la fameuse   lumière faible reçue depuis  la Terre par la Lune ,lorsque celle –ci  est non éclairée par le soleil )  et ont montré que cette  technique pourrait être mise à profit pour rechercher des signes de vie sur les exoplanètes.

L'équipe a utilisé le Very Large Telescope de l'ESO (VLT) au Chili pour étudier les lumières cendrées qui ont été recueillies sur deux jours différents en 2011, l'une en Avril et l'autre en Juin. L'équipe s'est concentrée sur les longueurs d'onde de 500-900 nm, ce qui correspond à la lumière visible et le proche infrarouge. Sur les deux jours ils ont constaté que la polarisation était la plus importante - environ 10% - à courtes longueurs d'onde et s'est repliée à environ 4% à 900 nm.

TERRE CONTRE MER

Une différence intéressante entre les deux observations, c'est que la polarisation en Juin était d'environ 3% plus élevée que celle observée en Avril. Selon les chercheurs, cela pourrait due aux surfaces très différentes de la Terre par rapport à la Lune, lorsque les 2 observations ont été faites. En Avril la lumière provenait d'une zone centrée sur l'océan Atlantique contenant les parties de l'Amérique du Sud, en Afrique et en Europe. En Juin,la lumière est venue principalement de l'océan Pacifique, avec une surface de terres beaucoup moins visible de la Lune.

Pour étudier plus avant la lumière cendrée, le trio a équipé les spectres de polarisation d’ une fonction de lissage et a regardé les écarts par rapport à cette fonction. Ces écarts révèlent des caractéristiques spectroscopiques associées à l'absorption ou à l'émission de lumière à partir de molécules d'intérêt biologique telles que l'oxygène ou la chlorophylle. Dans les deux spectres ils ont trouvé une fonction étroite à environ 760 nm qui correspond à l'oxygène moléculaire. De grandes quantités de cette forme de l'oxygène sont susceptibles de se trouver sur les planètes contenant des formes de vie qui effectuent une sorte de photosynthèse pour produire de l'oxygène moléculaire - en leur absence, l'oxygène moléculaire réagirait  chimiquement  rapidement et disparaitrait de l'atmosphère.

Etudier le bord » rouge »

L'équipe a repéré un autre signe révélateur de la végétation, le «bord rouge», dans l'un des spectres. Il s'agit d'un changement important et brutal de l'absorption de la lumière par les plantes qui se produit à environ 700 nm. Aux plus courtes longueurs d'onde, la chlorophylle absorbe très fortement et donc les plantes reflètent peu de lumière – au-dessus de 700 nm la chlorophylle n'absorbe pas la lumière, ce qui signifie que les feuilles sont capables de réfléchir la lumière du soleil beaucoup plus dans l'espace. Le bord rouge était de premier plan dans les données d'avril, mais très faible en Juin. Cela semble d'accord avec le fait que l'observation Avril inclus une masse beaucoup plus importante que celle de que Juin.

L'équipe a également examiné la façon dont la présence de nuages ​​au-dessus des océans et la végétation a affecté les mesures, ce qui suggère que la spectropolarimétrie pourrait également être utilisé pour étudier les nuages ​​sur des planètes lointaines.

«Détecter la vie en dehors de notre système solaire dépend de deux choses:1° SAVOIR si cette vie existe en premier lieu, et2° inventer  la capacité technique pour la détecter», explique Palle. «Ce travail est une étape importante vers la réalisation de cette capacité." Sterzik ajoute qu’une "Spectropolarimétrie peut finalement nous dire si la vie végétale simple - basée sur les processus de photosynthèse -. A pu  émerger quelque part ailleurs dans l'univers

LES  PLANETES GEANTES GAZEUSES SERONT LES PREMIERES 

Toutefois, il pourrait  s’écouler un certain temps avant que la technique soit appliquée aux exoplanètes-comme la Terre. Des mises à jour des télescopes existants, tels que l'instrument SPHERE sur le VLT et l'imageur Planète Gemini sur le télescope Gemini devraient être en mesure d'effectuer des mesures de polarisation sur Jupiter-en tant que simili-exoplanètes dans quelques années.  Tandis qu’une telle technique pourrait fournir des informations importantes sur les atmosphères de ces planètes géantes gazeuses, l'étude d’ exoplanètes beaucoup plus faiblement  rocheuses que la Terre devrait  probablement  attendre que la Mission NASA prévue pour le télescope New Worlds espace soit lancé en 2019.

La recherche est décrite dans la revue Nature 483 64. À propos de l'auteur Hamish Johnston est rédacteur en chef de physicsworld.com

Il y a 4 commentaires intéressants que vous pouvez traduire !

Ce travail m’a fait repenser à l’étude du pouvoir de réflexion menée par mon camarade de thèse  THURLIER  DANS LES ANNEES 55 60 au laboratoire de M.PRETTRE  ; hélas il n’avait pas pensé à l’étude de la polarisation de la lumière réfléchie  mais uniquement à son importance globale

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