Après avoir terminé l’excellent Alan Wake premier du nom, voilà que je me suis empressé d’acheter l’épisode American Nightmare, sorti il y a un peu plus d’une semaine et toujours développé par Remedy. A.N n’est pas la suite directe du premier volet, mais c’est un spin-off, , dans lequel nous retrouvons notre écrivain favori Alan Wake confronté à son terrible Alter-Ego maléfique, Mr. Scratch.
Ichy et Scratchy
Cependant je n’en dirais pas plus au risque de vous spoiler certains éléments, je vous conseille donc de vous procurer le premier jeu pour bien saisir ce spin-off, même si les éditeurs ont mentionnés qu‘American Nightmare peut se jouer indépendamment, quelques détails risquent échapper aux néophytes. En tout cas, le tout est très bien écrit pour cette « suite », et on retrouve une mise en scène digne d’un épisode de série TV, on s’y croirait ! On regrettera juste la fin de cet épisode qui nous laisse sur notre… Faim.
Desert Sessions
Après les décors splendides Montagneux et forestiers de Cauldron Lake, cette fois ci c’est dans le désert de l’Arizona qu’Alan Wake devra mener à bien son histoire. Ici on délaisse l’ambiance glauque et sombre du premier volet pour trouver une atmosphère toujours aussi inquiétante, mais plus colorée et lumineuse. Un cadre magnifique dans lequel ce spin-off s’installe à merveille, car le rendu est vraiment très réussi malgré le moteur graphique de l’époque, le jeu est toujours aussi agréable pour les yeux. Ajoutons aussi que les cinématiques sont joués par de vrais acteurs, ce qui est vraiment sympathique.
La bande sonore quand à elle propose des doublages en américain (contrairement au français du premier) et la musique colle très bien à cet univers, traduisant l’ambiance étrange, inquiétante, et un peu plus pêchue durant les affrontements contre les possédés. On a même la surprise d’entendre des artistes comme Kasabian et Poets of the Fall/Old Gods of Asgard, qui donnent un agréable punch au phases un peu plus bourrines.
In Light, You Can Hurt Them…
Nous voila bien armé jusqu’au dents pour affronter les possédés, qui eux aussi nous réservent quelques surprises. Les affrontements sont un peu plus dynamiques, certains ennemis se divisent au contact de la lumière, d’autres se déplacent en se transformant en nuée de corbeaux et même des araignées font leur entrée. Un bestiaire légèrement évolué, et diversifié par rapport au premier épisode.
En plus du scénario du mode histoire, un mode action arcade fait son apparition. 5 cartes sur lesquelles vous devrez survivre pendant 10 minutes à des vagues successives d’ennemis. Un gros plus pour les fanas de scoring, car en plus des 4 ou 5 heures de jeu en histoire, un vrai challenge est proposé dans ce mode arcade. Grâce au pages du manuscrit du solo vous pourrez aussi débloquer des caisses d’armes, un avantage, surtout quand on arrive en mode cauchemar.
En conclusion, Alan Wake’s American Nightmare, pour 1200 points Microsoft, offre durée de vie et un contenu qui ont de quoi nous satisfaire. Ce spin-off est un peu plus dynamique que son prédécesseur, surtout au niveau des affrontements, le tout reste joli, même si le décor est dépaysant, l’atmosphère étrange est gardée intacte. Un mode solo très bien réalisé, qui se laisse recommencer, rien que pour trouver toutes les pages du manuscrit, et un mode arcade, qui propose un vrai challenge, sans compter une douzaine succès à la carte et des récompenses pour son avatar. Pour un jeu XLA, c’est vraiment plus que correct, pour peu que vous aussi, comme moi, vous ayez vraiment accrochés à l’univers d’Alan Wake, vous serrez comblés !
Quand aux néophytes, allez vite acheter le jeu !
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