Après les propos de Nicolas Sarkozy sur l'épuration, ces allégations ajoutent de la diffamation à l'outrance. Ils traduisent de la part du candidat UMP à l'élection présidentielle, et de son entourage, une perte de sang froid. À moins qu'il ne s'agisse d'une stratégie délibérée destinée à noyer la campagne présidentielle dans la polémique et dans l'invective pour éviter le débat sur le bilan du quinquennat.
Les socialistes dans leur ensemble ont toujours condamné toutes les formes de violences politiques. Depuis plusieurs semaines, les responsables de l'UMP, fidèles aux recommandations de leur leader, Jean François Copé, ont promis de transformer la campagne en un massacre à la tronçonneuse ! Ils entretiennent délibérément un climat délétère qui abaisse la politique ! Il ne tient qu'à eux d'y mettre fin !
Jean-François Copé fait semblant de ne pas avoir entendu les condamnations sans la moindre ambiguïté de toute forme de violence comme des incidents de Bayonne qui ont été exprimées hier par François Hollande et son équipe.
Il oublie aussi que si des excuses doivent être prononcées c'est par Nicolas Sarkozy qui a employé à propos de François Hollande des mots qui constituent à la fois une calomnie mais surtout une forme de relativisation de l'histoire.
Nous invitons donc Monsieur Copé à entendre le sévère rappel à l'ordre et au respect du sens des mots du grand rabbin de France Gilles Bernheim.
La façon dont l'UMP cherche à utiliser les incidents d'hier pour tenter de relancer la campagne de Nicolas Sarkozy est de plus en plus pitoyable.
Il est temps que l'instrumentalisation des incidents de Bayonne cesse immédiatement.