La coccinelle à Monte-Carlo

Jim Douglas est de retour sur les circuits de Monte-Carlo avec une nouvelle Coccinelle, Roméo. Entre-temps, un diamant a été dérobé et un des malfaiteurs l'a planqué sous le capeau de la voiture...

La critique monégasque de Borat

Suite au succès mitigé du Nouvel amour de coccinelle, les studios Disney décident de faire revenir Dean Jones pour ce troisième volet des aventures de la célèbre Coccinelle. Pour cela, le nouveau film se déroulera en Europe et particulièrement dans la principauté française, Monaco.
Jones se voit secondé par Don Knotts, Julie Sommars, Eric Braeden (et oui, cette époque révolue où l'incontournable Victor Newman tournait encore ailleurs), Bernard Fox mais également d'acteurs français comme Jacques Marin, Xavier Saint-Macary et Gérard Jugnot dans un rôle de serveur apercevant Roméo faisant la cour à une voiture. Roméo c'est la nouvelle Coccinelle flamboyante de Jim Douglas, le pilote émérite d'Un amour de coccinelle. Années 70 oblige, La coccinelle à Monte-Carlo prend des faux-airs de Blake Edwards.

Et pour cause, l'intrigue rappelle un peu trop celle de La Panthère Rose. En effet, un diamant très précieux se fait voler à Paris et les voleurs profitent d'une manifestation sportive pour s'échapper.
Ils ont néanmoins eu le temps de mettre le bijou sous le capeau de Roméo. Mais outre cette sous-intrigue amusante mais un peu inutile sur les bords, La coccinelle à Monte-Carlo est surtout un film de course à tendance sentimental.
Si les dames et messieurs sont toujours en conquête, les voitures aussi. Ainsi, Roméo tombe amoureux de la Lotus de Sommars sobrement baptisée Juliette.
Le coup de foudre était inévitable. Par contre, je vous rassure, pas de suicide à la fin ! La meilleure des scènes du film est probablement celle avec Jugnot justement.

Alors qu'il était surtout connu pour faire partie de la troupe du Splendid, l'acteur trouve un de ses premiers rôles.
Autant dire qu'il est impayable en serveur se demandant si ce n'est pas la châleur ou l'alcool lui faisant voir une Coccinelle sans conducteur, puis la voir draguer une voiture ! Au niveau des courses, Vincent McEveety donne lieu à d'excellentes scènes notamment le dernier quart d'heure.
Mais Robert Stevenson avait bien fait mieux dans Un amour de coccinelle. Si Dean Jones se révèle impeccable, son accolyte Knotts est à mettre des torgnoles.
Il est assez pénible, pas aidé par une gueule au combien improbable. Il n'est pas aidé non plus par sa VF. Quant à notre fameux Eric, il se révèle amusant en concurrent allemand (sa véritable nationalité). Comme quoi, pas besoin de Feux de l'amour !

Le meilleur volet de la saga après le premier.

Note: 14/20