enre: fantastique
Année: 2001
durée: 2h30
l'histoire: Harry Potter, une jeune orphelin, est élevé par son oncle et sa tante qui le détestent. Le jour de son onzième anniversaire, Harry recçoit la visite de Rubeus Hagrid. Celui-ci lui révèle qu'il est en fait le fils de deux grands magiciens et qu'il possède lui aussi d'extraordiniares pouvoirs. C'est avec joie que le garçon accepte de suivre les cours à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie.
La critique d'Alice In Oliver:
Voilà le premier épisode d'une longue saga en huit épisodes, j'ai nommé Harry Potter à l'école des sorciers, réalisé par Chris Colombus en 2001.
Inutile de le préciser mais ce film est également l'adaptation d'un roman de J.K. Rawling. Ce premier épisode est donc attendu au tournant par les fans du sorcier binoclard. Chris Colombus n'a pas le droit à l'échec d'autant plus que les livres cartonnent dans les librairies.
Qu'à cela ne tienne, ce premier chapitre rencontrera un vif succès dans les salles. Chris Colombus renouvelera l'expérience avec le second opus, Harry Potter et la Chambre des Secrets. Pour l'anecdote, beaucoup de noms de réalisateurs seront évoqués: Robert Zemeckis, Mike Newell, Jonathan Demme, Peter Weir, Ivan Reitman, Terry Gilliam, M. Night Shyamalan ou encore Wolfgang Petersen, pour ne citer que ceux-là.
Encore une fois, les producteurs ont conscience qu'ils n'ont pas intérêt à se louper sur ce premier épisode, annonciateur d'une grande saga à venir.
Toutefois, Robert Zemeckis se veut fidèle au matériau d'origine et tient à respecter l'univers si particulier de J.K. Rawling.
Pour jouer le plus célèbre des sorciers, un énorme casting est organisé.
Des milliers de candidats sont auditionnés. Finalement, c'est un inconnu, Daniel Radcliffe, qui est retenu pour le rôle.
Pour le reste des acteurs, le film réunit également Rupert Grint, Emma Watson, Richard Harris, Warwick Davis, Robbie Coltrane, John Cleese, John Hurt, David Bradley, Richard Griffith, Alan Rickman et Fiona Shaw.
Clairement, ce blockbuster réunit les grands moyens. La musique a également une place prépondérante. John Williams est donc à la partition et signe une bande sonore immédiatement identifiable et qui convient parfaitement à l'univers du petit sorcier. Harry Potter à l'école des sorciers reprend donc les grandes lignes du roman et s'étale sur une durée de deux heures et 30 minutes de bobine.
Pourtant, le temps écoulé ne paraît jamais long. Chris Colombus a le mérite de s'attarder sur son héros principal. Une fois les présentations effectuées, le film nous plonge dans son décor magique et féerique, soit à l'école de Poudlard.
Pour notre jeune magicien, cet endroit sera le révélateur de son passé, de sa personnalité et de sa réelle identité.
Cela commence par le test du chapeau de sorcier qui vise à déterminer l'école qui convient le mieux à Harry Potter.
Finalement, le sorcier devra faire ses preuves à Griffon d'Or. Le nouvel apprenti sympathise avec d'autres élèves, notamment Ron Weasley et Hermione Granger. Chaque protagoniste a un caractère bien trempé et une personnalité qui lui est propre.
Ce qui permet de s'attacher ou non à certains personnages, et donc principalement, à Harry Potter. Pourtant, dès ce premier volet, le jeune sorcier va avoir fort à faire. Dès ce premier épisode, le nom de son plus grand ennemi sonne comme une menace imminente: Voldemort.
Plus que jamais, ce dernier apparaît comme le grand méchant de la saga. C'est le Mal Absolu. D'ailleurs, à Poudlard, ce sorcier maléfique est tristement célèbre, à tel point que l'on évite de prononcer son nom.
Dans ce premier épisode, Harry Potter doit élucider le mystère de la Pierre Philosophale. A partir de ces différents éléments, le film parvient à nous plonger dans un univers qui nous paraît familier.
Mieux encore, ce premier opus multiplie les séquences d'anthologie: la scène du troll dans les toilettes ou encore la partie de quidditch.
Enfin, le film peut également s'appuyer sur de très bons acteurs. Par exemple, le jeune Daniel Radcliffe interprète le jeune sorcier avec une sincérité et un naturel déconcertants. Toutefois, cette adaptation n'est pas exempte de tout reproche.
Pour Chris Colombus, la tâche est rude. Clairement, le réalisateur doit à la fois composer avec un univers riche et complexe et rester fidèle au roman.
Chris Colombus se contente donc de reprendre les grandes lignes mais sans jamais insuffler sa touche personnelle à l'ouvrage.
Ensuite, ce premier épisode se destine avant tout aux enfants. Si l'histoire se suit avec un certain plaisir, elle n'est pas non plus des plus passionnantes.
En même temps, Harry Potter est encore très jeune et l'intrigue gagnera en profondeur avec l'accomplissement de ce jeune sorcier de renom.
Note: 14.5/20