Genre: action
Année: 2001
durée: 1h30
l'histoire: Les Yamakasi sont sept jeunes de banlieue qui ont créé leur propre discipline: l'art du déplacement. Ils escaladent les immeubles et effectuent des sauts vertigineux. Les jeunes les admirent et essaient de les imiter. Mais un jour, un garçon cardiaque veut faire comme les Yamakasi en escaladant un arbre mais il tombe et son coeur lâche. A l'hôpital, le docteur ne trouve qu'un coeur mais il coûte 40 000 francs. Les Yamakasi vont alors cambrioler les chirurgiens à qui l'argent reviendra pour payer les frais médicaux.
La critique d'Alice In Oliver:
Non, les banlieues françaises ne sont pas uniquement composées d'immeubles sordides habitées par des petites racailles.
Certes, le contexte de chômage ne plaide guère en leur faveur et l'actualité se charge bien de les caricaturer à de véritables brûlots échappant au contrôle de la police. Mais dans ces quartiers que nous connaissons mal, des petits jeunes essaient de se faire entendre. Tout du moins, ils vivent de leur passion, à savoir l'art du déplacement.
Ce sont les Yamakasi, des mecs qui sautent d'immeuble en immeuble, effectuent des sauts vertigineux et réalisent les prouesses les plus insensées.
Pour les besoins du film, le réalisateur, Ariel Zeitoun, a évidemment fait appel à des cascadeurs: Chaû et Williams Belle, Malik Diouf, Yann Hnautra, Guylain N'Guba Boyeke, Laurent Piemontesi et Charles Perrière.
Dans le film, tous répondent à des surnoms ridicules: Sitting Bull, Belette, Zigmu, Baseball, Tango ou encore l'Araignée pour ne citer que ceux-là.
A noter que Yamakasi est également une production Luc Besson. Il reste juste à trouver un scénario pour mettre en valeur ces cascadeurs des cités.
Bienvenue dans Yamakasi !
L'histoire est à se pisser dessus ! Attention, SPOILERS ! Comme je l'ai déjà souligné, les Yamakasi parcourent les immeubles des cités en effectuant les pirouettes les plus insensées. Certes, nos cascadeurs des temps modernes agacent la police, mais ce ne sont pas des mauvais bougres.
Avant tout, leur discipline obéit à quelques valeurs tout à fait honorables: le dépassement de soi, la rigueur, l'entraînement mais aussi contourner tous les dangers.
D'ailleurs, les Yamakasi font l'admiration des gosses des quartiers, jusqu'au jour où un mioche, Djamel, essaie de les imiter en sautant d'un arbre de son école.
Hélas, le mouflet est en danger de mort. A l'hôpital, le diagnostic du médecin ne tarde pas à se faire connaître: le moutard doit subir une opération à coeur ouvert.
Pas de panique, nos sept héros vont cambrioler les chirurgiens du coin pour trouver l'argent nécessaire.
Donc oui, nos Yamakasi volent mais pour faire le bien. Huuuuuuu ??? Mais enfin, qui a eu l'idée d'écrire un torchon pareil ?
D'autant plus que les Yamakasi apparaissent alors comme les uniques sauveurs du petit Djamel. Les autres alternatives possibles ne sont même pas évoquées. Que ce soit l'hôpital, sa famille, les médecins ou les assistantes sociales, personne ne peut rien pour lui. Bon, en même temps, il s'agit d'une production Luc Besson.
On évitera donc d'être trop exigeant au niveau du scénario.
Pour le reste, l'intérêt de ce film, qui vole décidemment très bas, repose uniquement sur les cascades de nos jeunes Yamakasi, très en forme pour l'occasion.
Entre deux braquages, ils aident également une grand-mère à traverser la rue. Certes, les Yamakasi sont très compétents dans leur discipline.
En revanche, inutile d'attendre de leur part une performance d'acteur. Ensuite, le film est particulièrement moralisateur.
Sans compter l'humour et les blagues qui passent totalement à travers. Bref, une purge qu'il conviendra de ranger dans la case poubelle.
Note: je passe !