Le Grand Barnum de la Mode s’est déployé à Paris où se frottent des milliers de journalistes, acheteurs, peoples, top-models et mentors internationaux. Dans ce brouhaha de décibels, de rumeurs qui fusent, de flutes qui tintent et de Bonjour-Ma-Chérie-Tu-As-Une-Mine-Superbe, une étude vient rappeler que dans la capitale française, la mode est génétique et se transmet de mère en fille.
En effet, le site Skynner.fr, comparateur de vols en ligne et conseiller en voyage, a fait paraître un sondage online qui classe les femmes françaises en tête de l’élégance mondiale. Derrière se placent respectivement les Italiennes et les Anglaises, en dernière et dixième position, les Allemandes : nos voisines germaines n’étant guère crédibles dès qu’elles s’habillent et encore moins dès qu’elles parlent de mode. Qu’on en juge, la Chancelière, personnalité respectable s’il en est, ne brille pas par sa coquetterie.
Les Françaises manient les étoffes, le mascara et le peigne avec légèreté et une maestria de professionnel ; elles abordent la mode sans s’interroger sur le sens du vent et se composent des looks par l’empilement spontané d’éléments disparates qu’elles harmonisent par une touche personnelle, une posture, une manière d’être, un jeu de jambes.
En 1959, le dessinateur Kiraz, père des Parisiennes, avait bien saisi l’attractivité de ces femmes au zest piquant qui lui apportaient « un spectacle complet, une source d’énergie ». En ces temps d’agitation opportuniste autour du Made in France, ne faudrait-il pas inscrire cette Française au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité ? Sachant que si elle est exportable, elle n’est pas délocalisable, Paris sera toujours Paris…
Image : © Kiraz