La Page Blanche… une BD qui fait du bien, mais qui fait cogiter

Trop longtemps j’ai cherché des BD pour filles.

Je dévore avec plaisir Largo Winch ou XIII mas voilà quoi… Ça reste très garçon.

Et puis, des minettes comme Margaux Motin et Pénélope Bagieu ont débarqué et moi je me régale.

J’aime le crayonné simplifié, les couleurs vives, les lignes actuelles.

Je vous avais déjà parlé de mon coup de coeur pour le dernier tome de Margaux Motin.

Aujourd’hui j’ai dévoré le petit nouveau de Pénélope Bagieu (pour les illustrations) et Boulet (pour les textes) : la Page Blanche.

L’histoire ?

Une fille est assise sur un banc public et elle a oublié tout ce qui la concerne.

Son nom, sa famille, son job, où elle habite…

Elle connaît la ville, les stations de métro, le monde d’aujourd’hui…

Mais dès que ça la touche de près, c’est la Page Blanche !

Elle découvre son adresse sur sa carte d’identité et tente de découvrir qui elle est en fouillant l’appart.

Sauf que voilà, tout ce qu’elle possède est totalement « banal ».

Et là… ça fait peur…

Tout ce qu’aime le personnage, c’est ce que j’aime aussi.

Des films à gros succès, des livres tête de gondole, des fringues aux marques archi-connues… En gros, ce que tout le monde aime.

Les auteurs insistent sur le côté commercial de notre vie et sur le fait que tu perds ta personnalité en suivant la masse.

Alors, bon, ça fait cogiter…

Il y a des passages où tu te marres franchement.

En particulier, celui où elle est confrontée aux clients dans sa librairie.

Mais quand le livre se referme, j’ai un petit goût bizarre qui me reste dans la bouche…

Et si j’étais l’une de ces filles à la personnalité formatée ?