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Soko à Paris

Publié le 02 mars 2012 par Cardigan @onlyapartmentsF

La musique indie internationale peut finir par vous lasser avec ses rythmes ennuyeux. Il existe un public pour une musique plus douce et charmante qui préfère généralement la délicatesse des voix, des guitares acoustiques, un arrangement simple et la sensation d’un sourire sur son visage. Ou bien le spleen dans un sourire, propre à de la fausse mélancolique, démontrant que la sensibilité devient de la sensiblerie. Les mêmes paroles d’amour se répètent, ce sont des rêves qui se vendent aux plus offrants et dont on entend plus que les échos. En définitive, la musique devient horripilante.

soko paris

Il serait également très fastidieux de faire une liste sans tête ni queue des représentants les plus importants de la scène folk ou néo-folk (vous pouvez choisir la dénomination qui vous plaira) . Vous êtes un “hipster” de qualité et qui a du style, vos lunettes sont attachées avec du ruban adhésif non par manque d’argent pour les réparer mais, au contraire, vous démontrez votre position contre le système capitaliste. Si vous faites vos achats en utilisant American Apparel, le néo-folk est sans l’ombre d’un doute le centre névralgique de vos émotions les plus profondes, les plus sensibles, et vous aurez beaucoup d’estime pour vous-même en vous sachant différent, choqué par l’indifférence du monde qui est dur, froid et violent, tandis que votre apathie et le manque de dialogue démontrent la grandeur de vos sentiments, votre capacité à remettre en question le monde dans lequel vous vivez, depuis votre Twitter, bien évidemment.

Soko pourrait appartenir à toutes les catégories et aux paradigmes mentionnés ci-dessus, mais les choses ne sont pas si simples que ça. Ils ont commencé à avoir du succès en 2007 avec un thème sur l’amour dramatique “I’ll Kill Her”, l’histoire d’une fille amoureuse qui perd son fiancé pour une blonde idiote. Dans une histoire presque fantastique de l’amour le plus doux et le plus adolescent, le personnage de la chanson décide de tuer sa rivale, pour avoir détruit sa vie, son rêve le plus précieux. Sans le vouloir, “I’ll Kill Her” est devenu un hit au Danemark, en Australie, en Belgique et en Hollande.

Par conséquent, Soko se sont présentés dans plusieurs pays de l’Union européenne et ont fait la première partie des spectacles de MIA, Babyshambles, Daniel Johnston et Nouvelle Vague. Plus tard, raconte la légende, les Soko ont enregistré un double album à Seattle, mais cette industrie du disque sans tête ni queue a tout simplement décidé de ne pas s’occuper de ce projet et de ne jamais le commercialiser. Ils sont partis pour Los Angeles. Maintenant, avec un nouvel esprit, un son plus élaboré, rêveur mais avec une fibre plus traditionnelle, les Soko reviennent à Paris, une ville qui leur ont permis de lancer leur premier album intitulé “I thought I was an Alien”. P


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