Si l’on se fie au baromètre Ifop Fiducial Paris Match Europe 1, il semblerait que Nicolas Sarkozy prenne un peu de recul dans les intentions de vote des Français, à 25,5 points, tandis que François Hollande a progressé d’un point, à 29%.
Cette nouvelle survient après que des manifestants aient fortement perturbé le déroulement de la visite du candidat-président à Bayonne. Cette semaine n’aura pas été particulièrement favorable à Nicolas Sarkozy, puisqu’il a également été surpris par la proposition avancée par François Hollande « de taxer les plus haut revenus à hauteur de 75% »; mesure que celui-ci considère comme « une improvisation dangereuse » de la part du candidat socialiste.
Des propositions affaiblies
Dans ce contexte difficile, les propositions de M. Sarkozy (moins de professeurs mieux payés) sur l’éducation ont perdu de leur force. Selon l’étude de l’institut CSA, ces suggestions n’ont convaincu qu’environ un quart du peuple français. Comme le soulignait un conseiller du président : « les gens veulent plus de profs pour s’occuper de leurs enfants et se moquent de savoir s’ils sont mieux payés ».
Semaine de bourdes
Au cours de cette semaine, le ministre de l’intérieur Claude Guéant n’a pu s’empêcher de qualifier le Front national de « socialiste »; quant à M. Sarkozy, il s’en est pris à deux actionnaires du monde, Pierre Bergé et Matthieu Picasse, sur RTL, tout en critiquant la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, qui a une émission télévisée sur Direct 8. S’ajoutent à ces incidents le cafouillage de Nathalie Koscisuko-Morizet qui a évalué le coût d’un ticket de métro parisien à plus de 4 euros.