Voici encore deux très belles photos d’Inga Birgisdottir pour accompagner l’album de Soley que je continue d’écouter en boucle.
Je trouve que c’est une belle métaphore de ce que la demoiselle fait. Elle capture en douceur, une silhouette bien dessinée et une voix ouatée lui suffisent, des sons, des mélodies, comme des rumeurs qui viendraient d’au-dehors. Mais elle ne les restitue qu’après s’en être imprimée, et les avoir, à son tour, dotée de sa sensibilité, subtile, par petites touches, par des nuances de couleurs sonores, apparemment éclatées et pourtant véritablement harmonieuses.
Vert tendre et sépia mélancolique.