Présidentielles: un appel au boycott

Publié le 01 mars 2012 par Alaindependant
Abstention ? Non : BOYCOTT !

Passant outre le vote du peuple de France, la "classe politique" a imposé le Traité constitutionnel européen (Traité de Lisbonne). Sauf erreur, non seulement ce coup d'État --il faut appeler un chat, un chat-- n'a été dénoncé par aucun des candidats et partis politiques présents au prochain scrutin, mais la plupart d'entre eux osent encore nous vendre "l'Europe sociale".
C'est dire qu'il ne peut sortir des urnes qu'une approbation des politiques passées et une accélération de l'asservissement des peuples d'Europe au capital financier.
 Venant après le coup d'État contre le peuple de France, l'interdit de referendum du peuple grec, l'imposition à la tête des gouvernements grec et italien d'individus non élus, l'instauration du MES dont les dirigeants sont hors de portée de la justice, qui peut encore douter du glissement fascisant des institutions européennes ? Dans ces conditions, l'élection présidentielle française apparaît pour ce qu'elle est : un leurre, permettant le remplacement de dirigeants politiques discrédités, par d'autres qui ont déjà fait la preuve qu'ils étaient acquis à la politique du capital ; un leurre permettant de semer des illusions à la mesure des souffrances du peuple de France, et de désorienter sa mobilisation contre le capital financier et son Europe.
 
Alors que nous vivons la dictature terroriste du capital financier en expansion, le peuple de France est invité à voter pour choisir celle ou celui qui --en son nom-- lui imposera les reculs sociaux, sociétaux, civilisationnels, indispensables à la poursuite de l'accumulation des profits d'un tout petit nombre d'individus.
Parce que nous sommes de celles et ceux qui refusent les reculs sociaux, sociétaux, civilisationnels, nous refusons ce scrutin et lui dénions toute valeur : nous le boycottons !
C'est le seul moyen de prolonger notre vote "non" au Traité constitutionnel européen, et d'adopter une position de lutte et de rassemblement, sans limite partisane, contre l'asservissement du peuple de France aux politiques du capital financier. 1er mars 2012
Jean-François Autier (ajusteur mécanicien retraité, communiste)
Michel Peyret (instituteur retraité, ancien député de Gironde, communiste).