Ruptures. Episode 13 de votre série spéciale Martine

Publié le 01 mars 2012 par Lesmartine @Journal2Martine

Qui n’a jamais passé deux heures au téléphone à réconforter une amie ? Qui n’a jamais préparé des litres de chocolat chaud et entassé des mouchoirs sales dans la poubelle ? Qui n’a jamais dit « les hommes, taçon, c’est tous des salauds » ? Rassurez-vous, je n’ai pas été douloureusement larguée : on ne largue JAMAIS une Martine. Mais franchement, j’ai quelques petites histoires de rupture plutôt savoureuses. C’est l’heure de vider son sac. Alors, pour venger toutes nos copines abandonnées, Top Ten des meilleures ruptures.

Euh, oui mais bon

Le feu sacré ? / DR, ST

Aujourd’hui, il est temps. Temps d’évoquer les lâches, les pleutres, les couards qu’on a laissé de côté dans cette série depuis le début. Le vrai pisseux :  celui qui va tout faire pour que ce soit sa copine qui rompe…parce que lui, il n’en a pas  le courage. Le gars, qu’il faut porter à bout de bras, tout le temps, le perpétuel boulet insatisfait et “qui n’a pas de cou…” – vous me passerez l’expression-.

Parce que ces Juliens-là, les pleutres, ben, on les exècre. Et Le pire, c’est que quand c’est fini, ben tu leurs en veux même pas de t’avoir fait perdre six mois. Parce que “le pauvre, quand même, t’es dure avec lui…” Grrrrr

Belote, rebelote et quine

C’est ce qui est arrivé à Florence. D’ailleurs, chez Martine, on se cotise pour lui payer sa thérapie chez le psy… Si vous voulez participer, envoyez-nous vos dons. Florence rencontre Julien DIT ” le pleutre” après toute une série de désillusions amoureuses. Vous me passerez aussi l’expression.

Elle s’entiche facilement de lui, petit-bout-de-rien-mignon-comme-tout. C’est logique : prendre un gentil garçon un peu perdu lui évitera de se manger une tarte ou de retrouver des post-it collés partout dans ses fringues.

Oui mais bon, çe ne suffit pas non plus. Au bout de plusieurs mois de maternage intense du pleutre, elle est soûlée. Juste soûlée de devoir moucher son nez après chaque déception, de devoir le rassurer, le cajoler… Si elle veut un gosse, y a la fécondation in vitro, après tout.

Du coup, réaction normale : elle provoque les engueulades. Pour tout et rien, elle pète un plomb, devient folle et hurle.  Sauf que ça, ça ne marche pas non plus. Il se trouve que Julien le pleutre aime aussi les Mères Fouettardes. Zut. Changement de stratégie. Il faut rappeler que, à ce stade de sa vie sentimentale, Florence est prête à donner père et mère pour avoir un couple qui fonctionne. Et puis, elle s’y est attaché, mine de, à son Julien.

Donc, elle persévère. Et, comme dirait l’autre, Qui vis pacem para bellum. Lors d’une semaine chalet ski montagne feu de cheminée, elle choppe le Julien entre quat’yeux, et lance la discussion. Son premier réflexe: courage, fuyons. Sauf que Florence, pas bête la guêpe, avait prévu le coup. Elle lance la phase 2 de l’offensive appelée “Prends tes mouchoirs chéri, il faut qu’on parle”.

L’oiseau a quitté le nid

Au  bout d’un moment, Julien arrive à la conclusion que “oui, là quand même, faut faire quelque chose”. Et paf, je vous passe les détails mais, en moins de 6 mois, le Julien le pleutre s’est transformé en Julien-je-largue-ma-meuf-sans-pitié-pour-en-dégoter-une-autre-2-jours-plus-tard-mais-on-reste-ami-hein.

Et le comble, pour Florence, c’est quand, 2 jours après la rupture un pote commun demande à Julien, pendant une soirée où ils étaient tous les deux :

-Mais ça la dérange pas à Florence si tu es avec Sacha ?

-Noooon, on s’est quitté d’un commun accord.

Enfin, t’étais vachement plus d’accord qu’elle. Alors, la prochaine fois : pas de pitié !

Martine


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