Michel Seydoux, le président et principal actionnaire du LOSC, pourrait se désengager de son club si François Hollande était élu président de la République et appliquerait un taux d’imposition de 75 % à certains revenus.
Pour le dirigeant lillois, un tel scénario serait catastrophique : « Le cercle vicieux serait engagé. Les bons footballeurs partiront à l’étranger et les stades vont se vider, les diffuseurs télé arrêteront de surpayer un spectacle qui ne vaudrait plus grand chose. En tant de crise, le football est plus que jamais important. Il apporte joie et détente » affirme Michel Seydoux.
Ce dernier pourrait même quitter le LOSC : « Evidemment. Si je n’ai plus de spectateurs, je n’arriverai même plus à payer la location de mon nouveau stade. Lille, c’est 200 employés. Au-delà de Lille, le problème est global. A terme, ce serait la mort du football hexagonal. Pourtant il rapporte beaucoup à la France. Un footballeur, c’est comme un grand acteur. Il est rare donc bien payé car il fait des entrées et distrait les gens » a-t-il ajouté.
Si la réforme du candidat Hollande serait adoptée, un joueur qui perçoit 2 M€ net de charges et d’impôts par an et qui « coûte » aujourd’hui 4,1 M€ à son employeur, grimperait au-dessus… de 10 M€ par an, soit 2,5 fois plus.