Alonzo Hawk est un industriel arriviste projetant de raser la maison de madame Steinmetz pour construire une série d'immeubles. Malheureusement, son neveu décide d'aider la vieille femme qui possède une certaine Choupette...
La critique mousseuse de Borat
En 1974, les studios Disney décident de donner suite aux aventures de Choupette, l'irrésistible Coccinelle de 1963.
Robert Stevenson et Bill Walsh reprennent leur place de réalisateur et scénariste mais le casting d'Un amour de coccinelle n'est pas renouvelé.
On retrouve Ken Berry, Stephanie Powers (la future partenaire de Robert Wagner dans l'insupportable série Pour l'amour du risque), Helen Hayes et Keenan Wynn. Ce film n'aura pas un succès aussi retentissant que son aîné, et comme les autres, se révèlera moins connu. Ce n'est pas une suite directe mais une sorte de séquelle reprenant juste Choupette, histoire de montrer que c'est une vraie suite.
Ainsi, le réalisateur nous ressortira des images du film original pour rappeler à certains spectateurs que Choupette était une star des circuits.
Aujourd'hui, elle appartient à une vieille dame dont la maison va être raser par le méchant Alonzo Hawk, un industriel bien parti pour assouvir sa soif de puissance.
Ce personnage est probablement le meilleur, Wynn donnant lieu à un véritable festival de mauvaise foi. Certes il ne dépasse pas le niveau de David Tomlinson, mais il se révèle amusant en Picsou de première (pas étonnant, on est chez Disney) allant même jusqu'à compter des Coccinelles ou rêver qu'il est King Kong entouré de Choupettes le pourchassant. Un trip amusant auquel se rajoute l'excellente séquence du bureau moussant. Néanmoins, beaucoup reprocheront avec raison que l'on ne soit pas devant un film de course, ce qui sera le cas de l'épisode suivant.
L'absence de Dean Jones se ressent également.
Pas que les autres acteurs ne soient pas bon, mais le fameux Jim Douglas était assez charismatique et Berry joue surtout le bênet de service.
Attachant mais surtout très con. De plus, par moments, il se retrouve en facheuse posture comme avec cet élévateur ou avec Powers qu'il essaye vainement de draguer. De plus, Le nouvel amour de coccinelle s'apparente surtout à une comédie romantique. Clairement attendez vous à un mariage en fin de film.
Oh, c'est balot, j'ai révélé la fin. Bon c'est pas bien grave mais bon... Choupette n'est même pas l'héroïne et fait surtout office de sidekick.
Dommage car la star c'est bel et bien elle. De plus, certains effets sont un peu datés, notamment le passage sur le pont de San Francisco.
Reste que le film se regarde sans déplaisir.
Une suite un peu trop gentillette et datée mais néanmoins divertissante.
Note: 11,5/20