Du graffiti de rue à la drum’n’bass, dont il est sans l’ombre d’un doute le Parrain, aux apparitions aux côtés de Björk ou dans des films tels James Bond, il n’y a plus grand-chose de nouveau à dire ou découvrir sur lui. En effet, le boss du label Metalheadz a décidé de célébrer la 100ème sortie en se la consacrant à lui-même !
Un morceau digne de ses meilleurs moments (i.e. ses deux albums Timeless ou Saturnzreturn), avec une certaine Natalie Duncan au chant. De la drum’n’bass énorme, efficace comme il se doit avec Goldie qui, s’il n’apporte pas de véritable nouveauté au genre, n’en efface pas pour autant la grande époque.
Beaucoup se sentiront de retour en 1995, tant “Freedom” s’en rapproche. L’évidence de l’absence d’originalité ou d’une certaine évolution n’est malgré tout pas un point si négatif que ça : le grand Goldie est visiblement en très grande forme, et semble ne chercher qu’une chose, nous balancer une claque en pleine gueule !
Avec “Freedom”, jamais Goldie ne pourra se refaire une identité aussi forte que celle qui était sienne dans les années 90. En 2012, il est loin derrière tout le monde en terme d’inventivité et, donc, d’influence. Cependant, il demeure un génie de la production, et n’a certainement toujours rien à envier à personne.
La seconde piste, « The Statement », n’est pas un morceau mais une tergiversation de l’artiste.
Cette 100ème publication de Metalheadz fera à coup sûr du bruit, même si de façon limitée dans le temps. Même la pochette est percutante. Et tout ça nous rappellera autant le lointain passé de Goldie, comme son plus proche avec différents mixes, dont un pour Fabriclive en 2011.