Une envie de printemps habite mon espritqui se meurtrit à chaque bordée.
Le soleil malabar liquéfie les dernières neigesqui deviennent flaques et torrents.
Les gens du quartier familiarisent à nouveau leurs trottoirsqui réapparaissent à travers la neige sale.
Mon âme et mon cœur ressuscitent dans la froidurequi résiste inondée par les jours qui rallongent.
Mon corps avance dans les temps beaux et mauvaisqui égrainent son cours jusqu'à ce qu'il s'allonge.
Lo x