Après on bon moment à tourner en rond et à pester pour trouver cette maudite rue Pierre Charron à Paris, j’ai pu assister à la conférence de End of Nations tenu dans l’hôtel Pershing Hall. Rencontre avec le staff de VPCOM ainsi que Monsieur Chris Lena de Trion Worlds, producteur du soft. Pendant une première demi-heure, Chris Lena nous a tenu un petit speech de présentation générale sur le principe de End of Nations. En théorie, l’action prend place dans un futur proche ravagé suite à l’effondrement de l’économie mondiale et met en scène trois factions respectivement nommées l’Ordre des Nations (un régime totalitaire imposant l’ordre par la force), ainsi que le Front de Libération et le Cartel de l’Ombre composés de rebelles luttant contre la tyrannie.
Maintenant ces réglages faits, vous ferez face à une carte mondiale qui sera en perpétuelle modification. J’entends par là qu’une zone conquise ne le sera pas définitivement. Enfin, avant de vous lancer à la conquête totale du monde, vous serez limités à des zones de combats correspondant à votre niveau. Une fois une bataille lancée, End of Nations se dévoile comme un STR classique très proche de Command&Conquer 4 ou encore d’un Dawn of War comme j’ai pu l’entendre lors de la présentation. En fonction de la mission, vos objectifs pourront varier sensiblement même si la plupart du temps, il s’agira de prendre possession de points de contrôle à partir desquels vous pourrez faire apparaître de nouvelles unités ou remplacer celles que vous avez perdues.
Comme dit plus haut, End of Nations se rapproche d’un C&C4 du fait qu’il est impossible de construire de bases ou de bâtiments autres que d’éventuelles tourelles défensives pour tenter de conserver aux mieux les points stratégiques acquis par votre équipe. La dimension économique se fait via certains points de contrôles représentés sous l’emblème du Dollar qui vous fourniront petit à petit des ressources pour acheter vos unités. Unités limitées à un certain nombre par joueur. Ayant testé le jeu à un bas level, le nombre d’unités était limité à moins d’une dizaine mais le nombre augmente avec l’expérience gagnée lors des batailles. Malheureusement (ou pas) End of Nations n’offre que des combats de véhicules et de mécha, et délaisse l’infanterie classique, ce qui pourra chagriner quelques-uns.
En conclusion, il est encore difficile de se faire une réelle opinion après seulement 1h30 de jeu passé sur 2 modes et 2 maps différentes. Si le gameplay propre au STR est là, quelques zones sombres subsistent dont, selon moi, un niveau de zoom arrière beaucoup trop restreint. Malgré tout, End of Nations devrait pouvoir séduire les passionnés de Stratégie en Temps Réel grâce à son gameplay riche et son système de progression gratifiant dans un univers solide et continuellement refaçonné pouvant accueillir des batailles titanesques jusqu’à 50 joueurs. Nous attendons maintenant l’accès à la bêta pour se faire un avis plus tranché sur ce titre ma foi prometteur.