Ringer // Saison 1. Episode 15. You’re an Idiot.
Comme chaque semaine Ringer joue les facilités avec un épisode très moyen. Je me suis un peu ennuyé ici ou là, et l’histoire que l’on nous raconte dans l’épisode n’était pas spécialement passionnante et c’est le souci de l’épisode justement. Bien que le titre même de l’épisode désigne même l’esprit des scénaristes, je n’ai pas pu résister à mon envie de voir la suite. La semaine dernière on nous proposait une histoire presque aux antipodes de ce que la série devrait nous raconter en toute logique et je parle donc de l’histoire des deux sœurs. Mais cette semaine non, on parle de nouveau des deux sœurs (ou pas). Malcolm tombe sur des comptes vérolés de Martin/Charles, la société d’investissement d’Andrew. En effet, Malcolm pense que la bonne santé de sa société sur une aussi longue durée est presque impossible. Il se passe donc des choses peu claires et il veut mettre un point d’honneur à trouver des réponses. C’est ce qu’il va faire à moitié, puisque Olivia (incarnée par Jaime Murray aux lèvres ravagées par le botox) semble cacher quelque chose. Notamment avec cette société écran qui n’a rien d’une splendide société de compte. Les manigances financières dans Ringer sont très mal foutues. Le souci c’est sûrement que les scénaristes n’y connaissent rien en finance et n’arrivent donc pas à nous faire croire à ce qu’il nous raconte.
Je ne suis pas un pro de la finance non plus je vous rassure, mais j’aurais aimé que cette intrigue soit plus élaborée que des allées et venues dans le bureau d’Olivia. Malcolm reste en tension dans l’épisode ce qui permet bien évidemment de ne pas trop s’ennuyer autour de lui, mais tout ce qui gravite sonne faux. Le cliffangher de l’épisode où Andrew confirme que l’idée de ces comptes étranges c’est la sienne était pour le moins attendu. Donc aucune surprise, Ringer plonge toujours dans son système de facilités chiantes et abusives. Oui, car ils en abusent. Et moi, j’en ai marre de voir qu’on nous prend pour des pigeons. Par ailleurs, Andrew redemande en mariage sa femme. Bon, maintenant c’est Bridget ce n’est plus la même évidemment. Mais voilà, l’idée pourrait être sympa car elle va donner lieu à une belle et grosse fête d’ici la fin de la saison c’est certain mais maintenant qu’il y a eu la révélation de la fin de l’épisode, pas sûr qu’elle veuille toujours se marier avec lui. Andrew va même aller jusqu’à réduire la taille du loft (sûrement encore pour les soucis d’argent qu’il rencontre au travail, …). Evidemment, je vois venir la suite très rapidement. D’un autre côté, l’épisode continue avec son côté Sexcrimes hyper grossier et on peut dire malgré tout assumé. Juliet confie à sa mère que Mr Carpenter est méchant avec elle et qu’il la harcèle alors…
… alors Catherine, sa mère, doit prendre des mesures. On découvre que Catherine a une relation avec Mr Carpenter sauf qu’il est tellement con le pauvre qu’il n’a même pas vu venir qu’elle n’était pas là pour son bâton de colle, mais plutôt pour les 3.5 millions de dollars qu’il a dûment gagné lors du procès. L’histoire est aussi nulle que prévue. Ca se termine en queue de poisson et le fait que Catherine ne soit même pas intéressée par sa famille mais uniquement par l’argent n’est même pas passionnant et n’offre aucun réel intérêt. L’intrigue Secrimes de Ringer n’est pas une grande réussite pour moi. A mon avis elle aurait pu être bien plus fun et bien plus passionnante si les scénaristes y avaient mis du cœur à l’ouvrage. Ce qui n’est pas le cas. Ringer reste donc dans son niveau assez bas, très moyen. Tout ce qui arrive dans cette série est soit prévisible, soit ennuyeux. Sans compter l’absence de l’agent Marcialo (un souci de budget les cocos ?) et l’inutilité constante de Henry qui n’est là que pour discuter des futurs jumeaux de Siobhan (oui, car elle attend des jumeaux) ou encore de la paperasse de l’ancien bureau de Siobhan. Voilà qui ne rend pas justice ni aux personnages ni même à la série. Au final, Ringer livrait donc un épisode certes au dessus de l’horripilant épisode de la semaine dernière mais bon, rien de bien excitant.
Note : 3.5/10. En bref, Ringer reste cette grosse déception de l’année. Il est temps d’en appeler aux forces supérieures : sauver Sarah Michelle Gellar de cet enfer (je suis sûr qu’elle ne demande que ça, elle ne savait pas dans quel merdier elle s’engageait quand elle a signée pour 5 ans la cocotte).