Nous continuons à explorer l’univers Selar, Artiste Sourdoreille de mars, en revenant sur un jeu proposé au groupe lors de l’émission, celui de « l’arbre généalogique ». C’est l’occasion de mettre en avant quelques références et connivences du groupe, et de dire qu’on peut aimer sans copier coller !
Selar cite pour grands parents The Velvet Underground, Love, The Zombies et Neil Young. Les parents pourraient être les Pixies, Sebadoh et les oncles Pavement, Grandaddy, puisqu’il faut faire un choix. Sont également cités une kyrielle de cousins et amis comme Benjamin Fincher, Herman Düne, Girls in Hawaï, Syd Matters…
Honneur donc à deux des quatre grands parents, The Velvet Underground :
The Zombies
Ce qu’on peut remarquer en écoutant Selar c’est que les filiations ne sont pas contraignantes. On est loin de l’exercice de style laborieux mais plutôt d’une spontanéité maitrisée. Il n’est
donc pas nécessaire d’être un adepte du lasso, de porter des chemises à carreaux ou à tout prix une barbe hirsute pour apprécier la respiration folk de leur musique et être appelé à partir sur
la route, un vent pop nous portera, bien entendu !
Cette idée de partir, c’est le thème conducteur de l’album en construction de Selar …
Le voyage et l’envie de découvrir se fait à plusieurs et si on parlait plus haut des aïeux imaginaires de Selar, les membres mêmes du groupe influent sur la destinée du projet. La plupart ont
en effet des projets parallèles (on peut citer Benjamin Fincher, le groupe de JB (clavier et chant de Selar), Suomi6 où officie Stéphane (batteur),
ou encore ExMagnolia pour Alice (violon et chant) et l’énigmatique projet Jacquards de Vincent (basse).
La pop-folk de Selar se taille donc un chemin sur mesure, au gré des rencontres musicales et des coups de cœur, sans prétention. Et c’est aussi pour ça qu’on les aime.