Présentation de l’éditeur
Ce court roman met en scène Hisano, amant d’Ineko, et la mère de la jeune femme. Tous deux reviennent de l’hôpital psychiatrique où Ineko est internée. Elle souffre d’une étrange maladie mentale, une cécité partielle qui l’empêche parfois de voir certaines parties de son corps ou de celui de son amant. Dans un paysage fleuri de pissenlits, Hisano et la mère échangent des propos parfois saugrenus, surréalistes, sur le passé d’Ineko et les causes possibles de son mal. Le flou, ambiguïtés, lacunes, ellipses, est inhérent à l’univers et au style de Kawabata. Comme dans la nouvelle Le Bras (La beauté tôt vouée à se défaire), on retrouve ici ce que Mishima appelait ” le lieu géométrique incontournable de la psychologie de l’auteur “.Biographie de l’auteur
Né à Osaka en 1899. Prix Nobel de Littérature en 1968. Publie son premier chef-d’oeuvre, La Danseuse d’Izu, en 1926. Kawabata s’est donné la mort en 1972.Classé dans:Romans sur la schizophrénie et d'autres troubles