House // Saison 8. Episode 14. Love is Blind.
Cet épisode de House était étrange. Alors que la série joue habituellement les violons avec l'arrivée d'un personnage important, cette fois c'est sur la pointe des pieds qu'elle le fait. La mère
de Houe vient donc rendre visite à son fils Gregory. Il était temps que l'on voit un peu les parents de House. Evidemment, ce qui permet de rendre cette histoire intéressante c'est le père de
House, son vrai père. Il était réellement temps que l'on nous présente ces deux personnages. Cela fait huit ans que l'on connait la série et que l'on connait les recoins de tous ses personnages,
un peu de sang neuf en toute sobriété cela ne fait pas de mal. L'épisode précédent voyait donc le retour de l'épouse de House, cette ukrainienne qui est là uniquement pour sa carte verte et qui
va finir par se retrouver avec rien d'autre à faire que de jouer au couple heureux sinon… retour à l'expéditeur. L'idée est bonne de jouer après une semaine de folie, la sobriété ici. J'ai trouvé
l'épisode calme, et reposant. Il permet de se poser de questions sur les personnages sans en faire des tonnes. Ce n'était pas arrivé à la série depuis un petit moment.
Mais House livre ici un épisode très intéressant dans le sens où la mère de House nous informe qu'elle va se remarier. Evidemment, cette histoire ne pouvait pas mieux se passer, surtout qu'il
fallait un House qui joue pas trop le malin. Ce dernier se retrouve en effet dans un cas assez particulier : il n'arrive pas affronter sa mère depuis qu'il est sorti de prison car sa mère est la
seule personne que House ne juge pas et qu'il écoute sans broncher. C'est aussi pour ça qu'il a peur de l'affronter. Wilson apporte donc une toute autre dimension que l'humour potache dont il
fait preuve depuis le début de la saison. Il permet de gonfler l'histoire de House. La seule scène qui sort un peu du commun c'est sûrement celle du diner, mais sinon tout est jouer à pattes de
velours et j'ai trouvé ça rafraîchissant. C'est rare de voir la série aussi délicate finalement, surtout quand elle a pour habitude de malmener tous les personnages de la série et House en
premier finalement. Car ce dernier est un personnage torturé depuis le début. J'ai trouvé tous les moments très touchants et réalistes, House livrait ici du très bon House.
Note : 8/10. En bref, malgré un cas médical classique on est plongé au coeur d'un épisode tout simple et tout en émotion. Sans trop en faire.