Par Élise Jetté
Le noyau du groupe, le multi-instrumentiste Rishi Dhir (Black Angels, The Soundtrack of Our Lives, Brian Jonestown Massacre) souhaitait mettre sur pied un groupe où il pourrait intégrer la cithare et avec lequel il pourrait canaliser son inspiration tirée de son étude de la musique classique indienne. « Il voulait aussi qu’il y ait le mot éléphant dans le nom du groupe, explique en riant le guitariste Gab Lambert. Elephant Stone est aussi le nom d’une chanson du groupe anglais The Stone Roses. » Le style développé par le groupe de Rishi Dhir est très prisé en Grande-Bretagne, ce qui explique bien l’absence de celui-ci en terre natale durant les dernières années. « Au début nous avons eu peur de froisser des fans des Stones Roses à cause de notre nom, raconte le guitariste, mais le public nous a vite adoptés et nous obtenons un bon succès quand nous allons là-bas. »
En 2009, le groupe lançait The Seven Seas, son premier album extrêmement convoité sur la scène indie et nommé parmi les meilleurs disques canadiens sur la liste du pris Polaris 2009. 2010 a ensuite vu naître un EP: The Glass Box, offrant 5 pièces inédites alliant le pop-rock psychédélique et le classique. Après une participation à Osheaga l’été dernier, le groupe compte bien déposer un nouvel opus sur les tablettes des disquaires avant la fin de l’année. Gab Lambert prédit un style amélioré qui conservera toutefois les affinités du groupe avec la musique anglaise. « On a fait beaucoup d’explorations musicales en prévision de la production de cet album, alors notre son aura certainement évolué lors de la parution du nouvel album », ajoute-t-il.