La dispersion technologique du modernisme tardif conduit-elle à la fin de la conscience démocratique ?

Par Gerard

La dispersion technologique à laquelle insidieusement nous invite le modernisme tardif,  c'est cette incapacité à faire présence ; ou plutôt cette contrainte qui nous est imposée de faire présence précisément sous l'unique forme de la dispersion. 

Husserl disait que les Grecs, cinq siècles avant notre ère, en quittant le temps purement pratique, avaient eu accès à la démocratie et à la philosophie par "l'historicité" : l'entrée dans un temps conscient de lui-même. 

Ce qu'il faut savoir, c'est si la fragmentation sans cesse croissante de nos vies, de nos moeurs, de nos pensées, augure ou non du retour au temps de la caverne pré-philosophique et pré-démocratique.

Il n'y a au fond pas d'autre question plus importante que celle-là.