Synopsis : Un jour, il n'y a pas si longtemps, une petite fanfare de la police
égyptienne vint en Israël. Elle était venue pour jouer lors de la
cérémonie d'inauguration d'un centre culturel arabe. Seulement à cause
de la bureaucratie, d'un manque de chance ou de tout autre concours de
circonstance, personne ne vint les accueillir à l'aéroport. Ils
tentèrent alors de se débrouiller seuls, pour finalement se retrouver au
fin fond du désert israélien dans une petite ville oubliée du monde. Un
groupe de musiciens perdu au beau milieu d'une ville perdue. Peu de
gens s'en souviennent, cette histoire semblait sans importance...
Ce film ne date pas d'hier (2007), mais je n'ai découvert ce petit bijou cinématographique que la semaine dernière.
Anti-hollywoodien par excellence, les longs silences et les plans rapprochés comblent le vide avec une intense émotion.
Très intimiste, il évoque de manière pudique et humble le conflit israélo-palestinien, une rencontre fortuite entre juifs et musulmans. Sans toutefois prendre le spectateur à parti pour l'un ou l'autre camp. Car ici, il n'y a pas de camp, juste de belles rencontres entre des êtres humains un peu largués, chacun à sa façon, des rencontres qui font tomber les préjugés et abrogent toute religion.
Un petit message d'espoir, sans doute, de bon sens, très certainement.