Vargas ajoute que la majorité des victimes sont de jeunes hommes faisant partis de ces gangs. Mais selon lui, il arrive également que des personnes plus âgées soient aussi ciblées, notamment des commerçants victimes de rackets. Selon lui, la violence touche tous les quartiers de Medellin, avec une préférence pour les lieux où opèrent en majorité ces groupes criminels. Il ne voit pas comment les choses peuvent s’arranger : « la situation s’empire car la police ne met pas assez de moyens pour enquêter sur les disparitions de personnes. On en arrive même à ne plus comptabiliser le nombre de disparus. »
Vargas estime que les assassins font preuve d’imagination pour qu’on ne retrouve pas le corps des disparus. Parfois, ils coupent les victimes en petits morceaux. « C’est éprouvant pour les familles car on ne retrouve pas le corps de leurs proches. Afin de mettre fin à ces disparitions, il faut que nous puissions affronter ces organisations criminelles et les démanteler. »
Juan Martin Soler