Un grand oublié à l’origine du réchauffement atmosphérique, le méthane

Publié le 10 mars 2008 par Aurélia Denoual
Le méthane (CH4) fait partie, avec le butane des gaz de pétrole liquéfiés, les GPL, vendus en bouteilles ou pour le méthane livré en citernes, à usage domestique, cuisine et chauffage, aux utilisateurs non raccordés à un réseau de distribution public et fait partie des productions fatales issues de la distillation de coupes pétrolières.

Il est surtout émis d’une manière incontrôlée par les zones humides, de la décomposition des déchets organiques dans les décharges organiques à ciel ouvert, mais aussi par les ruminants, aujourd’hui principalement les bovins, ce qui pose problème.


Selon des experts du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, le Giec, le méthane a un potentiel de réchauffement très important que l’on ne chiffre pas, sinon par manque d’intérêt mais parce que son potentiel de réchauffement est limité dans le temps, à cause de sa durée de vie relativement courte, une douzaine d’année contre plus d’un siècle pour le dioxyde de carbone, le CO2.