Pilot
Saison 1, Episode 1 sur 22
Diffusion vo: FOX – 21 septembre 2010
Alors qu’il ne sait pas quoi faire de sa vie, Jimmy se retrouve à élever sa fille alors que sa mère, le coup d’un soir, vient d’être exécuter sur la chaise …
Bon, c’est cool, je vais encore me retrouver seul contre tous. Oui, j’ose le dire: je n’ai pas aimé. Ca y est, 8 crises crdiaques, et 25 qui ont fermé l’onglet ne voulant pas lire pourquoi je n’ai pas aimé cet officieux spin off de my name is Earl que j’avais bien aimé au début avant que cela me fatigue très vite.
On retrouve ici la même ambiance avec ce village du sud, avec un groupe famillial de rednecks, pour ne pas dire ploucs. Et voilà. On retrouve bien sûr du Joy en Virginia, on retrouve du Earl sans la moustache en Jimmy dans le sens que c’est le brave gars le plus normal de la bande, … Et c’est normal, le créateur est le même pour ces deux séries. On a donc droit à des gens bien braves mais un peu à l’ouest, jouant sur le décalage des réactions et des comportements par rapport à la norme. Sauf que voilà, le décalage n’est pas assez marqué. Ce n’est pas assez trash à mon goût. Le problème est qu’il reste toujours les bons sentiments gnan gnan.
Le pilote n’est encore pas trop marqué de ce coté-là, hormis la fin avec les parents de Jimmy acceptant totalement Princess Beyoncé dans leur vie. Oui bah désolé, ça aurait beaucoup plus fun d’avoir des parents qui n’aiment pas leur petite fille. Et ça continue dans le 2 et 3 avec l’intrigue du tabagisme et de la sécurité de la maison. Je trouve trop marqué ce coté bien pensant et cela ne colle pas avec l’image plouc de la famille. C’est au final une série trop propre sur elle, très politiquement correct, absolument pas corrosive du tout contrairement à ce que pouvait laisser penser le pitch.
Et on n’est pas sauvé par les autres personnages, il n’y en a juste pas, hormis l’employée de superrette qui est une vraie rebelle: elle range les conserves à l’envers et dessine sur les fruits. Wouaaah ! Et au second épisode, on a l’ex qui jouait la cousine dans le pilote unaired. Du coup, c’est très perturbant.
D’ailleurs, en parlant du pilote unaired, je l’ai trouvé meilleur car plus rythmé, on rentre plus vite dans l’histoire, cela traine moins avant que Hope n’arrive dans la famille. Mais il manque Sabrina qui n’est là qu’une employée attendant le bus au lieu de la dévergondée adepte des conserves à l’envers.
Mais bon, il y a quand même une chose sur laquelle on sera tous d’accord: le casting est formidable tout simplement.
Bref,
Raising Hope, ce n’est pas pour moi. Quelques situations m’ont fait légèrement sourire mais la série n’ose pas aller suffisament loin dans le délire et reste finalement trop bien pensante, trop politiquement correcte.