Molly HARPER – Driving Mr. Dead : 6,5/10
(Exclusivement disponible en E-book)
Un joli petit roman, spin-off de la série des Nice Girls, nous permet de passer un bon moment en attendant le prochain roman de l’auteur.
Miranda est une jeune femme qui cherche le sens de sa vie. Elle devait se marier, mais la relation entre son fiancé et sa meilleure amie lui semble un peu trop proche pour être saine et elle a demandé une séparation provisoire, le temps de réfléchir.
Le travail qu’on lui propose vient à point nommé : la jeune femme est engagée en tant que chauffeur de vampires, et son premier contrat consiste à conduire Collin Sutherland, un vampire qui vit en reclus, jusqu’à Half-Moon-Hollow où il devra remettre une mystérieuse valise à un membre du conseil des vampires, Ophelia. L’heure d’arrivée doit être respectée impérativement.
Aucun problème, pourrait-on croire, si le trajet est bien planifié, ce qui est le cas.
Mais c’est sans compter sur Miranda. La jeune femme semble attirer les ennuis de façon presque magique. Placez-là au milieu de nulle part et elle parviendra à se faire écraser par un piano tombé d’un avion ! Traverser une rue devient une aventure, de là à traverser une partie du pays …
Son client au contraire est un homme organisé pour qui compte le prévisible.
Collin Sutherland a beau être séduisant, il devient immédiatement évident que le trajet de trois jours sera interminable lorsqu’il remet une copie du contrat de transport à Miranda, un contrat dont les clauses spécifient sur pas moins de seize pages ses exigences particulières à respecter et à ne transgresser sous aucun prétexte au cours du trajet ! Miranda ne peut qu’espérer qu’elle ne plantera pas, sous une impulsion soudaine, un pieu dans le cœur de son premier client à la mise impeccable.
Le trajet s’avère plus aventureuse encore que ne le craignait Miranda, qui y est pourtant habituée, et le pauvre Monsieur Sutherland, qui tient à une organisation fidèle à son planning, n’est pas au bout de ses peines. Et encore, Miranda tente de lui cacher les plus grandes difficultés …
Mais Collin est-il vraiment dérangé par le chaos qui entoure Miranda ? Son petit sourire ne trahirait-il pas un certain amusement devant une Miranda hystérique face à la jolie peinture qui orne soudainement le toit de sa limousine – qu’elle n’a pourtant quittée des yeux que le temps d’avaler un repas sur le pouce ?
Dans ce petit roman nous croisons avec plaisir le chemin de Dick qui, fidèle à lui-même, ne s’écarte pas du chemin lorsque les ennuis se présentent.
J’ai lu ce roman avec un grand plaisir, car bien qu’il soit très court, il est agréable, drôle et les situations rocambolesques m’ont fait sourire.
L’intrigue est réduite au maximum, elle se limite à un transport, un point c’est tout. De fait, ce n’est rien d’autre qu’une longue nouvelle, ou alors un très court roman.
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Driving Mr. Deadest donc exactement ce qu’on attend de lui : un petit roman sympathique qui nous divertit quelques instants. But parfaitement atteint.
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