"Bois pillé" et "Congo Forest destruction" ont été inscrits en grosses lettres blanches par les militants de Greenpeace sur les flancs du cargo "Huatuo" transportant 4.300 tonnes de bois, selon des images fournies par Greenpeace. Le navire, intercepté à six kilomètres des côtes, a ensuite fait escale dans la journée de dimanche au port de Caen pour y décharger, comme prévu avant l'action de Greenpeace, la totalité de sa cargaison.
"En dépit des déclarations d'intention, la France continue d'accepter le bois issu du pillage des forêts tropicales. Le prix à payer pour le climat, la biodiversité et les hommes est considérable", explique dans un communiqué Grégoire Lejonc, chargé de campagne à Greenpeace France.
L'organisation appelle "la France à faire de l'adoption d'une loi qui rende impossible l'importation de bois issu du pillage des forêts tropicales une des priorités de sa présidence de l'UE".