Le lauréat 1989 du prix Nobel de la paix, qui bénéficie depuis six mois d'un regain de soutien en Occident, s'est insurgé contre des "violations des droits de l'Homme" commises par la Chine au Tibet dans des proportions "énormes et inimaginables" allant "jusqu'à la négation de la liberté religieuse".
"Depuis près de six décennies, des Tibétains vivent en permanence dans la peur et sous répression chinoise", a-t-il lancé devant ses partisans réunis dans son lieu d'exil à Dharamsala dans le nord de l'Inde.