Focus sur Kamui Kobayashi

Publié le 27 février 2012 par Khymo1 @actumoteurs

© Sauber

Retour sur le charismatique pilote Japonais Kobayashi, de l’ écurie Suisse Sauber F1.

Remarqué dans le paddock depuis près de deux saisons grâce à ses qualités de « dépasseur » au sein du peloton, Kamui Kobayashi est devenu une des références du peloton en termes de dépassements plus qu’osés mais particulièrement bien menés et bien qu’il fasse partie d’une écurie de milieu de tableau, il n’a rien à envier aux plus grands dans la discipline concernant les remontées de peloton en course. Comme son équipier Pérez, et à l’instar d’un Button, il arrive à économiser ses pneus à outrance et ainsi à faire de très longs runs qui lui permettent parfois de gagner quelques places aux stands.

Kamui Kobayashi est un pilote de formule 1 de nationalité japonaise né le 13 septembre 1986 à Amagasaki, dans la préfecture de Hyōgo au Japon. Il fait ses débuts en Formule 1 fin 2009 chez ToyotaF1, en qualité de troisième pilote puis en remplacement de  Timo Glock, indisponible pour cause de blessure. Depuis 2010, il court pour l’équipe suisse Sauber.

Issu de la banlieue d’Osaka, rien ne prédestine Kamui Kobayashi a une carrière de pilote de course : ni ses parents, gérants d’un restaurant de sushis à Amagasaki, ni son frère aîné ou sa petite sœur ne partagent son attirance pour la course automobile. Dès son plus jeune âge, il harcèle son père pour qu’il lui achète un kart et, à neuf ans, dispute sa première course soutenu par son père et par Yamaha.

Entre 1997 et 2001, Kamui Kobayashi remporte plusieurs titres en karting dans sa catégorie au Japon, dont le SL All Japan Tournament à deux reprises, la JAF Cup West, le All Japan Junior Kart Championship, le Suzuka Karting Championship et le All Japan Kart Championship.

Soutenu par Toyota, il accède en 2006 au championnat de Formule 3 Euro Series au sein de la meilleure équipe du plateau, ASM. Kobayashi conclut sa saison à la huitième place. Sa fin de saison est néanmoins encourageante car il remporte la course qualificative du Grand Prix de Macao après avoir signé la pole. Le lendemain, lors de la course principale, il tape le mur avec Marko Asmer et Paul di Resta dès le premier tour et finit dix-neuvième.

En 2007, il s’engage à nouveau en F3 Euro Series chez ASM, mais ses résultats sont très irréguliers et il termine quatrième du championnat. En novembre, il est promu troisième pilote du Toyota F1 Teamoù il remplace Franck Montagny et il prendra part à de nombreuses séances d’essais pour le compte de Toyota entre fin 2007 et début 2009.

Kobayashi ne délaissera pas pour autant la compétition: 2008 dans le championnat GP2 Series au sein de l’équipe DAMS, et l’accession à la F1 en 2009,  en remplacement de Glock chez Toyota.

Kamui Kobayashi, sans volant à l’issue de la saison 2009, est alors choisi pour piloter une BMW Sauber F1 Team au côté de Pedro de la Rosa en 2010. Si la voiture s’annonce prometteuse lors des essais hivernaux, elle se montre peu performante et d’une fiabilité plus que douteuse.

Pour sa première saison complète en championnat du monde, il se classera douzième avec trente-deux points puis,

  • 2010 : Formule 1 : 12e du championnat avec 32 points, sur BMW Sauber.
  • 2011 : Formule 1 : 12e du championnat avec 30 points, sur Sauber.

Pour 2012, après les essais de Jérez et la première semaine d’essais de pré-saison à Barcelone, le Japonais à répondu à quelques questions et ainsi répondu:

« On doit rester stable par rapport à l’an dernier. Les ingénieurs de chez Sauber ont  réussi une assez bonne voiture je pense, qui a un bon rythme et qui doit être capable de marquer des points. Nous ne souhaitons pas des podiums, encore moins une victoire, tout cela est encore un peu nébuleux pour nous. De manière réaliste, il faut être constamment dans les points à l’arrivée, » observe Kobayashi, qui souhaite passer Force India en 2012.

Concernant la fiabilité:

« Nous pouvons encore améliorer mais ce n’est pas si mal. Nous avons eu des problèmes d’échappements à Barcelone et nous avons perdu un peu de temps. Il n’empêche que le test fût très bon pour nous et nous avons mené un excellent programme. Le dernier jour, nous avons cumulé la distance de deux Grands Prix, ce qui est parfait. Bien sûr nous avons encore des « micros » aléas techniques mais ils se corrigent aisément et rapidement et c’est bon signe. Ce ne sont plus que de petits problèmes de fiabilité. »

Kobayashi annonce déjà la couleur de ses derniers essais:

« Nous n’aurons pas beaucoup de nouveautés mais il sera important de travailler davantage sur les réglages et les longs runs avec beaucoup d’essence embarquée. C’est la clé pour bien se préparer, et lorsque le championnat démarrera à Melbourne, de bien nous concentrer sur les qualifs, qui restent notre point faible.. »

Le 17 octobre 2010, le Tokyograph annonce une liaison amoureuse entre Kamui Kobayashi et l’actrice Japonaise Yu Abiru qui se seraient rencontrés à la fin de l’été.

Le 10 avril 2011, Kobayashi et Mlle Abiru s’afficheront ensemble lors du Grand Prix de Malaisie, officialisant leur relation.

Kamui semble être parti pour devenir un des meilleurs pilotes Japonais en Formule1. Pour cela, il lui faudra faire mieux qu’Aguri Suzuki, qui,  en 1990 avec l’écurie Larrousse finira sur la podium, à la 3éme place du Grand Prix du Japon.

Un autre Nippon avait déja réalisé pareil performance, c’était Takuma Sato, au GP des Etats-Unis 2004, au sein du team BAR/Honda.

Souhaitons pareille chance à ce très cordial et sympathique Kamui, qui, avec un temps de 1:22.312 vendredi, à signé une jolie performance lors de la première partie des essais de pré-saison à Barcelone.